mercredi 30 novembre 2011

Eddie & The Hot Rods - 1977 01 14 Paris Bataclan


                                                                                      http://www.mediafire.com/?14hv26iadpsdx0k
                                                                                                       RIP@192 STEREO
Salut les amis....
Je suis dans la merde, et la merde, plus on touille et plus elle pue, non?
Je vous fait donc grâce de la description et de l'odeur.
Vous savez ce que c'est...

Bon alors, voila...
Ça commence simple, et mal, parce que j'ai beaucoup écrit, pour personne, ces derniers temps.
Beaucoup fatigué.
Toutes mes salades sont rincées, vinaigrées, bien assaisonnées et elles sont propres.
Comme mon frigo. Un frigo qui tousse et qui boit n'importe quoi.
C'est l'hiver a notre porte, non?

De plus, je suis Charentais.
Et comme tout Charentais qui se respecte, je n'ai que six phrases a mon vocabulaire :

" Ça me branche."
" Ça me branche pas."
" C'est cool."
" C'est pas cool."
" Tu me paye une bière? "
" Combien ça coute? "

Alors j'ai comme une envie de vous parler de choses qui n'ont pas de prix.
Et qui, pourtant, en portent un.
D'une époque ou on pouvait dire que tout le fric qu'on gagnait, on l'avait dans le nez.
En travers de la gorge...
Comme un cataplasme a la moutarde chaude.
Pour bien mouler les boules en avant.
Foncer dans le tas, cracher sa haine et se crasher.
Et pas pour cacher la merde au chat.
Ni danser soit-disant sauvagement sur un disque a la con.

En fait, ça me casse les couilles. Je vais me mettre a parler de drogues et des disques de merde qui sortent.
Je vais continuer a vous parler pognon, tiens. Et de comment c'est venu comme ça...

Croyez Vous que le petit Jésus va me punir pour ça?
D'une auréole de vinyle bouillant?
Comme une scie circulaire...
Regarde maman! Sans la tête! Sans rien...

Donc, hormis la Rachacha, Sonic Youth a la sauce Tranxène-Whisky, Leo Ferré et le Reggae, un des sports favori des charentais bien-nés et collectionneurs de disques est de se lever de bonne heure, ou de ne pas dormir, afin d'aller faire les vide-greniers...
Et pour s'offrir le 25cm Japonais de Johnny, il faut apprendre a reconnaitre de loin, au reflet du soleil timide sur le vernis de la pochette, que ce Coltrane est bien un Impulse original et savoir qu'un EP des Seeds, ça vaut du pognon! Et ils hésitent pas a marchander âprement pour payer un euro un disque proposé a deux, même s'ils ont les poches pleines de biftons, et surtout s'ils savent déjà a qui ils vont le revendre 100.
Mais bon, cette race est en voie de disparition, rongée par le cancer et l'internet, et bientôt, leurs femmes revendront tout ça au repas d’après l'enterrement, a d'autres requins qui crèveront aussi, et ainsi de suite...

Bref, quand vous retrouvez un disque sur une brocante, regardez au dos, en haut, a droite.
Très souvent il y a une lettre imprimée au centre d'un petit rond.
Des fois c'est un autocollant.

C'est le code-prix du disque.

De 1968 a 1978, si je ne m'abuse, les pochettes des galettes fabriquées en France ont porté ça.
Comme une coccinelle dans le cou...
Ou une mouche a merde sur la joue d'une princesse.

Toute cette décennie-la, les albums des séries économiques, les compilations de "vieux Rock",
le "Vieux Jazz", les Beatles (Écrit En Gros) par le Carnaby Group (écrit en petit), Richie Valens et sa Bamba, Gene Vincent, Wilson Pickett, Ike et Tina Turner, Vince Taylor, Edith Piaf en stéréo, et les rois du blues vendus en supermarché se sont coltinés (R) pour 14Francs 90centimes, et les (D), (F), (G), (V), nageaient dans ces eaux la...
La brasse coulée...

Le (C), c’était déjà plus classe, genre vingt et quelques balles pour les doubles de Lionel Hampton ou de Duke Ellington, ou (Cx2) pour les double live de "Pop Music" genre "Absolutely Live" des Doors, "Live In Europe" de Creedence Clearwater Revival, vous pigez l'astuce...

(T) 26Fr50 pour le "Live At Leeds" des Who, et (U) 30Fr50 au cul de ton "Paranoid" de Black Sabbath mon frère, ont pas mal régné sur les trente trois tours jusqu'en 1973 et des poussières...
Date de l’avènement absolu de (B) 34F50 pour le "Live" du Sensational Alex Harvey Band, et de (Y) 37Fr50 pour le "Too Much Too Soon" des New York Dolls (avec pochette intérieure imprimée),
(A) pour 40 Francs ayant bien vite embelli autre chose que le fion des import...

Ce qui, pour l'époque, était, somme toute, assez cher.
Toujours plus cher, donc toujours plus beau?

Parce-qu'a chaque pressage, les lettres changeaient. Bien sur.
Des fois, il ne vaut  mieux pas avoir l'original Français, d'ailleurs... Pourquoi?
Parce-que la bande master n'arrivant pas, et l'import se vendant trop bien, la première et parfois même la seconde matrice Française d'un Led Zep ou d'un Hendrix venaient carrément du repiquage d'un import Américain ou Anglais...
"Like A Mother Fucker" des Heartbreakers, ce disque maudit, avec un (A), comme une bonne note a l'école, mais avec "It's Not Enough" coupée net avant la fin, sans raison...

Business Oblige.

C’était con, c’était pratique, c’était moche mais moins voyant qu'un horrible code-barres,
c’était chiant, et ça l'est encore plus a raconter...
J'ai l'impression de bosser a Juke Box Magazine.
De nos jours, ça permet a certains margoulins de vous fourguer une réédition pour un "original".
"Let It Bleed", c'est un (U), et pas un (B)...
Par exemple.

Dés que le ridicule (SE) pour 46Fr50 est apparu brièvement vers la fin 77, quand ils ont eu la folie du disque en vinyl couleur, tout est parti en vrille...
Prix libres.

De 1978 jusqu'en 1982, quand les codes barres imprimés se sont "démocratisés", ça a été la valse des étiquettes, le temps qu'ils épuisent les stocks d'invendus et d'autocollants...
(W), (X), qui paraient jadis les import Japonais de plus de 40 Francs, et le classique classe, recouvraient le (B) d'un Miles Davis oublié ou le (T) d'un stock de Captain Beefheart retrouvé.
C'est Devo qui ont mis le premier code barre que j'ai vu au verso de la pochette du quarante-cinq tours "Mongoloïd" qu'ils avaient auto-produit aux States en 1977, comme une mauvaise blague, si ma mémoire sert a quelque chose...
Ah, j'ai oublié l'histoire du (O) qui coïncidait avec la sortie du film du même nom.
Quarante six francs, tatoué d'un drôle de khôl, sur la fesse d'une Double Checkin'Woman...

Noblesse Oblige, mais a la sauce Giscard.
Pour ce que ça peut foutre...

(M),(N),(P),(Q),(J),(L) se battaient au cul des 45 Tours qui ont pas mal stagné a (EA) 12Fr50...
"Panik" de Metal Urbain...
"Wolly Bully" par Eddie And The Hot Rods, par exemple....




J'ai acheté cette cassette "Pirate" sur petite annonce, dans le magazine BEST, en automne 1977...
Cela se faisait comme ça a cette époque, soulseek... Fallait en vouloir.
Les revendeurs de Rock And Roll ne pullulaient pas.
Et c'était assez cher...
Le prix, c’était trente balles.
(U), donc...

Mais si on en commandait quatre, on en avait une gratuite !!!

Les concerts étaient souvent des copies de copies de copies de copies, et les aigus morflaient
au passage, et ça donnait un son étouffé [Muffled Sound], comme une radio sous un oreiller...
Talking bout my génération... Je dirais troisième après le master.
Elle était arrivée accompagnée du Kiel 71 des Stooges (Hello, Andromaque!), d'un Live du MC5, toutes deux très très proches du seuil de l'inaudible, du concert d'Aérosmith a Paris en 1976, (Hey Luc, tu l'as encore?), et d'une autre qui est une de mes préférées, et dont je vous ferait profiter bientôt.

Si ma connexion ou mon ordinateur ne sont pas morts d'ici la.
Ou moi...

La, il s'agit presque d'un des derniers concerts d'Eddie And The Hot Rods seconde mouture.
Ils tournaient beaucoup (Sans Blague ???), et dés sa sortie en 76, "Teenage Depression" était déjà à (Y).
Et il avait pas de pochette intérieure imprimée. Au Metro de BX, ma mère me l'avait eu pour moins cher.
Comme elle avait pas voulu me filer les 16 francs du EP quatre titres "Live At The Marquee" en import anglais, et que j'avais pas osé le voler a "La Discothèque" de Royan, je m'en était tapé un autre au Prisunic.
Le pressage Français deux titres, avec une pochette différente.

Lew Lewis, l'harmoniciste extraordinaire des débuts avait déjà été viré pour des raisons diverses et variées...
En 76, on avait entendu dire que c’était pour comportement violent et alcoolisme.
En 80 et quelques, on avait fait le déplacement en stop avec Donald-Fuck jusqu’à Libourne pour voir sur pied la bête au Hofner sanglant, avant ou bien après qu'il ait fait un séjour en tôle pour avoir braqué le bureau de poste du coin de sa rue avec un flingue en plastoc, et on avait eu la géniale surprise de découvrir que ce mec qui tronçonnait furieusement une Telecaster écaillée derrière la gouape de Canvey, c’était Dave Higgs, l'homme aux petites lunettes rondes a qui on devait toutes les chansons originales du premier album d'Eddie And The Hot Rods!
Une bonne âme du Liburnia m'avait envoyé une cassette de ce concert extraordinaire et inattendu, mais elle m'a été volée depuis. Les vases communicants?

Il existe un CDR de ce concert a Paris, c'est a dire un CD non commercialisé, gravé a la maison. Un de ces machins "Home-made" que les collectionneurs "sérieux" s'échangent, donnant-donnant, par la poste jadis, et désormais sur Dime, cette "communauté internet" (let's LOL again), un de ces salons mondains, comme sur Facebook et sur les tchats Sado-Maso, avec ses petits chefs et ses petits "maitres", qui s'entre-sucent et qui s'entre-enculent poliment, sans autre vulgarité que leur suffisance, et leur méchanceté innée...
Dime, la ou on ne plaisante pas avec le Flac...(C’était la DCA Allemande, la Flak, si ma mémoire sert encore?)
Sur Dime, donc, si vous y êtes inscrit, certains gonziers vous y donnent des enregistrements rares dans ce format de compression du son, que vous pouvez charger en torrents.
Mais au lieu d'"Asterix et Cleopatre", ce sont des concerts de Lester Bangs qu'ils vous donnent.
Ce qui, en soi, est très cool...
Ce qui est moins cool, par contre, c'est qu'ils vous ordonnent de ne pas les compresser ensuite en Mp3 afin de les faire circuler plus facilement aux plébéiens que nous sommes, sous peine d’être bannis de chez eux...
Comme si vous aviez pas le droit de faire une cassette pour un ami avec le disque qu'on vous donne...
La même vieille chanson...
                                                                              
Peu de bootleggers ont gardé des documents autres que leurs cassettes.
Au mieux, le ticket glissé dans la boite. Peu d'affiches, de photos...
Pour chaque enregistrement que je récupère, je me tape des heures, voire des mois de recherches intensives sur le net pour trouver des documents. Pour être sur de la date, du nom de la salle, ou de la ville... Hey, je me plains pas, c'est passionnant, et pas dénué de surprises... Par exemple, sur des blogs comme le mien, je trouve des copies de certaines de mes cassettes, alors je leur écrit une lettre, pour leur dire ceci ou cela, dire bonjour...
Jamais personne ne me répond, et ça fait belle lurette que je suis banni de Dime! Pour la même raison.

Le déplorable couple Italien fétichiste (Hey Président Caillet, les connais tu?) qui passe son temps a faire d'abominables illustrations pseudo-psychedeliques pour toutes ces cassettes qui circulent du Captain Beefheart, entre autres, a réalisé une "jaquette" pour ce concert d'Eddie And The Hot Rods, pas trop moche, pour une fois (A part l'immonde détourage so 80's que je vous laisse pour preuve), si ce n'est que, derrière, ils ont collé un joli "CDR", et on sent bien que ça les démangeait de rajouter un code barre, histoire de légitimer leur fumisterie...
De plus ils auraient pu mettre une photo plus nette des Hot Rods qui font les lapins crétins...
Vous le savez sans doute déjà, mais c'est celle qui a servi au dos des deux milles premiers exemplaires du Damned Damned Damned des Damned. Une blague dont on se rappelle, pas vrai, Éric?

Sur "Sugar Megs", qui est un site sur lequel vous pouvez trouver une infinité de concerts passionnants et très écoutables bien que très bassement encodés, il y est aussi, ce concert, en 96bits, et en un seul tenant...
Sur "Bootleg Zone", un site tout aussi sérieux, j'ai retrouvé la pochette d'un autre cd de ce show, ce qui laisse a penser qu'il en existe vraiment un bootleg.



Italien, d'ailleurs...
Avec Graeme Douglas sur la pochette... A tort.
Comme dit Sex Toy : "Si y'a Greame sur ce concert, y'a aussi Charlie Parker!"

C'est vrai que ce concert Parigot de janvier 77, ce sont presque déjà les "Hot Rods"... "Eddie" allait  disparaitre des affiches et des pochettes, dans un grand blizzard de coke... L'édition US de "Teenage Depression", mal remaniée, avec des titres différents, comme pour les Beatles et les Rolling Stones dans les 60's venait de sortir, mais avec la même photo-suicide que l'Anglaise, le môme avec le flingue sur la tempe, prise une micro-seconde avant qu'il ne se fasse péter la tête en direct a la TV, et que mon pote Serge Deft, l'écrivain et ex-journaliste pour BEST-Magazine aime tant...
Au printemps 1977, Graeme Douglas, en rupture de Kursaal Flyers, allait venir épauler le grand Dave Higgs a la guitare, et le remplacer en tant que compositeur sur le second album, "Life On The Line", celui orné de beaux clichés en noir et blanc de chaque membre du groupe, la corde au cou...



La clairvoyance du mangane défoncé.
Oué, ca va vite, sur la ligne, et ils ont même fini par s'appeler les Rods tout court, vers la fin, en 83...
En 74, Iggy voyait Scott arriver a chaque répète avec un truc en moins sur son kit... Être pendu...

Des conneries, les Hot Rods en ont fait. C’était de leur age. Comme nous tous. Que Dave Higgs ait choisi de n’écrire qu'une seule chanson sur ce second album poudreux, était-ce une connerie..? "Beginning Of The End" qu'il s'appelle, le truc. Comme si Pete Townshend avait écrit "Won't Get Fooled Again" a 19 ans...
Pas assez Punks pour les Punks, les Hot Rods... Hais en interview par Johnny Rotten himself, donc grillés...  Nous autres fans des Pistols, des Stooges, du Mc5 et autres Strychnine de banlieues, on s'en branlait un peu beaucoup de toutes ces considérations, et on gobait la pilule sans problème. On avait du penser a se mettre des épingles a nourrice au revers une paire de mois, mais on les avait paumées pendant les premiers pogos, et en gros, tout le monde leur ressemblait, aux merdeux de Canvey. Avec le succès ils étaient passé du speed a la coke, faut croire... "La Vie Sur La Ligne", gavé a la gueule de Power-Pop avant l'heure, visait la toile des radios Américaines... Se sortir de Canvey. Aller nulle part, mais y arriver vite.
Qui pourrait les blâmer d' avoir tenté le coup avec Paul Mac Cartney sur "Thriller" ? Ce troisième album sur lequel tout ceux qui avaient eu la curiosité de l'écouter gardaient un silence de mort, le col du cuir relevé sur leur nuque bien douloureuse..? Ça ferait ferait pas de mal a certains survivants d'oser s'avouer, avec le recul, qu'ils n'en ont plus rien a foutre, de ces seconds ou troisièmes albums honnêtes et plein de courage a la "Life on The Line" ou "Machine Gun Etiquette" qu'ils ont vénérés une bonne partie de leur vie, non?
J'ai eu le bol a l'époque de trouver ces disques la lourds du cul et indigestes, passer pour un sale con, mais faire mon deuil de bonne heure...



Et continuer. Pas Mourir.
De 1976 a 2011 ... Kiss Me I'm Drunk Tour...
Crokus devait encore être fait-défoncé comme un rat pour trouver bonnard le gratteux bavard du concert de Eddie And The Hot Rods reformés en 2011 sur la Place Saint Michel a Bordeaux. Je suis bien content que ses 14 ans lui soient retombés du ciel sur sa tête de Basque. Il est pas du genre a se mentir. Et puis, comme c’était gratis, grâce a "Allez les Filles" et Francis, des tas de gens ont du avoir leur premier shoot de Rock And Roll  de leur vie ce soir la. Mais bon, en matant le film du truc, même en 3D, moi qui y était pas,  a part le plaisir de revoir le grand Barrie et capter l'ambiance...Cool...C'est ... Comment dire..? Lointain....
Il vaut mieux pas faire passer un ciel gris pour un ciel bleu...

Aleister Crowley avec des oreilles de Mickey, sur la pochette de "Do Anything You Wanna Do",
ça a pas du leur porter chance, en 1977, aux Hot Rods...
Marc Bolan disait: "Il y a des choses dans le noir et il ne faut pas les toucher."
Ça lui a pas porte chance a lui non plus...
Il a eu les Damned a son enterrement, fin 77. Joli bouquet.

Y'en avait, des putains de bouquets de fleurs bien moches et ternes et flippants sur la tapisserie de la chambre a ma mère grand, la ou j'ai vu sur son petit poste de télévision la retransmission de deux bonnes moitiés de concerts du Dr.Feelgood avec Wilko et d'Eddie And The Hot Rods. Le même jour.
Qui a vu ces films? Qui s'en souvient, du trampoline sur lequel rebondissait Barrie Masters en Levis blanc et boléro bleu?
Y'avait même eu une photo de ça dans BEST, il me semble...

Mais c'est uniquement sur ma cassette pourrie (peut être bien achetée a Philippe Baiia, en y repensant) dont le son s'en va et revient au début, comme si il y avait eu du vent dans les voiles, et il y en a, que vous aurez l'ultime rappel,  "Writing On The Wall" !!! Et puis tout arrette. Les cris cessent d 'un coup. Comme si personne n’était dupe. Que tout le monde savait au tréfond de sa viande que c’était la le pinacle, et l'ultime nuit de triomphe de ces mecs... Que la colère, le temps de la misère, la dépression, la vraie, la bien profonde, toutes ces merdes du système qui montent dans le nez comme une moutarde de sulfate, toutes ces merdes de la machine qui collent comme de la glaise a des bottes en caoutchouc et rendent si lourd le souvenir si pur et léger du soir d'été ou, toute heureuse de bouger son cul en écoutant du Rock And Roll, ta gonzesse t'avait demandé de la baiser, que toutes les souillures de la vie les attendaient tous dehors, dans la rue, la ou les 96 larmes sont écrites et broyées sur chaque mur, au sang, a la merde, au fric et a la morve...

Et vogue la galère !!

Bienvenue dans cette enclave du temps, un soir de janvier 1977...
Prenez ce bon trip de Rock'n'Roll à l'aveugle, sentez fumer l’électricité dans l'air froid...
Le MC est aussi défoncé au speed que le groupe, et des le début, comment ne pas y croire encore..?

Si rien vous sourit ce soir, ce concert le fera.

@mour.
Le Vicomte.
www.myspace.com rockarolla17450  

PS:

Cette TDK était elle la cinquième du paquet? La gratuite?
De toute façons, la gratuite, ça peut être celle qu'on veut...
Si Dieu et les Kébabs me prêtent vie, je vous ferait profiter un jour du concert des Inmates a BX en 82.
C'est Barrie Masters qui tient le micro, et c'est encore une autre histoire.
(Je vous ai glissé deux concerts de plus dans l'archive)

                                     

BONDAGE :


Eddie & The Hot Rods Fête de la St Michel Bordeaux (29/09/2011) :
http://www.youtube.com/watch?v=SrRuV0Xk48w
http://www.sudouest.fr/2011/09/29/eddie-the-hot-rods-a-la-fete-512631-4608.php

Commentaire de CROKUS :
Hier jeudi 29 septembre je suis allé a la fête de la saint michel a bordeaux histoire de prendre l'air au dernier concert gratuit en plein air et la phrase que j'ai le plus entendue de la soirée fut "je suis agréablement surpris" il faisait beau il faisait chaud et la bière coulait a flot tous nous étions agréablement surpris de nous retrouver la , lorsque surgit de je ne sais quel repli zarbi de l'espace temps le groupe que vraiment plus personne n'attendait j'ai nommé les tres proletaires eddie and the hot rods . Putain j'y crois pas ils ont une pêche infernale ils ont l'air de rien ils sont habilles comme moi on dirait des pruneaux confits et ils font péter les watts comme s'ils avaient oublie qu'on est plus en 1976 En plus ils nous ont tout fait wooly bully, shake, gloria (patti smith enfonce toi un bidet dans le cul), teenage depression , the kids are allright ;quoi??? maintenant!! pour nous ébahis!!! et mon dieu très agréablement surpris de ne pas avoir affaire a des feelgood mous rhabillés de stupidité putain il y a de ces espèces de quinquagénaires qui rodent dans nos rues ça fait peur ou ça rassure va savoir. Les povres gaziers qui etaient pas la  pouvait pas savoir (vous inquiétez pas moi non plus je savais pas)  peut être pas génial mais o combien salutaire en ces temps de disette.Et puis j'ai revu samia que j'avais perdu de vue depuis un bail et qui est célibataire et j'ai vu arnal qui a une copine finlandaise qu'il a rencontré sur soulseek (aaah soulseekiens de tous les pays je vous embrasse ): très agréablement surpris je vous dis pas !! a la fin ils ont ose faire born to be wild et de voir une foule de pinsons surexcites , le doigt tendu l'air martial et persuasif brailler a qui mieux mieux Like a true nature's child We were born, born to be wild ça ça m'a fait quelque chose
 (http://le-vicomte-rocka-rolla.blogspot.fr/2011/09/tommy-guns-2003-college-rock-massacre.html?showComment=1317395634384#c3283455598244417654)

3D Music et Gwardeath  :
http://www.youtube.com/user/3DLiveMusic#p/u/2/o03hVeSeJCg
http://www.youtube.com/user/gwardeath
(Merci a Agnès Baudin pour ces liens)

DJ.Stéphane « Mr.Un Million D’albums » Medjoub de la Clef Des Ondes chaque lundi :
http://www.lacdo.org/

JAY  :
Glabz.org

ALLEZ LES FILLES  :
https://twitter.com/allezlesfilles/
http://www.facebook.com/allez.lesfilles.3
http://www.allezlesfilles.net/

EDDIE AND THE HOT RODS :
http://www.eddieandthehotrods.com/
http://www.drfeelgood.de/lewlewis.htm
http://www.drfeelgood.fr/histoire_lew_lewis.php
http://www.graemedouglas.co.uk/1976-80.htm
http://theinmates.chez.com/dossiers/interviews/barrie_masters/index.htm
http://sonsofthedolls.blogspot.fr/2007/11/eddie-and-hot-rods.html
http://www.bootlegzone.com/album.php?name=BT713CD
http://www.punk77.co.uk/groups/eddie_and_the_hot_rods_discography_albums.htm
http://www.drfeelgood.fr/?page=histoire_eddie_hot_rods
 
French Punkitude  :
http://paris70.free.fr/punks.htm
http://lillustrationmusicale.blogspot.com/2011/01/mdm77-saturday-pub-rock-day.html
http://initialebb.blogspot.fr/2012/07/chapitre-14-you-cant-put-your-arms.html

Serge Deft  :
http://sergedeft.fr/
http://www.facebook.com/pages/DES-LARMES-COMME-DES-BANANES/115897461825768?sk=info
http://racolagepassif.over-blog.com/

DISCOGRAPHISME RÉ-CRÉATIF du Président Patrice Caillet  :
http://approximatif.free.fr/index.php?page1
http://bricolagea.free.fr/

MORISSON-DJANGO Double Whisky par JULIEN SEX-TOY  :
http://www.myspace.com/morrisondjango

Eric (AKA Joseph Eulone)  :
http://www.ejeulone.fr.st/
(Page Malveillante? Ça alors !!!)






4 commentaires:

  1. Réponses
    1. Le Beaujolais nouveau est arrivé.... (Dixit Bad Béa...)

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  2. La première fois que j’écoutais Eddie and The Hot Rods, c’était sur une compilation, la BO d’un film dont le titre était Last Summer ou quelque chose d’approchant… on était début 80, ma sœur avait ramené ce disque chez nous, et ensuite elle s’était définitivement barrée… me laissant le disque et le soin de découvrir, Eddie and The Hot Rods donc, mais aussi Elvis Costello, Mink DeVille…
    C’est en notant ces trois groupes dont je me souvenais que ma recherche googueulesque ma donnée le vrai titre du film : That Summer ! Et voici donc les groupes “ New Wave” (c’est ce qui était écrit sur la pochette…) et leurs titres qui étaient sur l’album (1979) :

    • Ian Dury And The Blockheads – Sex & Drugs & Rock & Roll
    • Mink DeVille – Spanish Stroll
    • Elvis Costello – (I Don't Want To Go To) Chelsea
    • The Boomtown Rats – She's So Modern
    • Zones (2) – New Life
    • The Only Ones – Another Girl, Another Planet
    • Wreckless Eric – Whole Wide World
    • Patti Smith Group – Because The Night
    • The Boomtown Rats – Kicks
    • The Ramones – Rockaway Beach
    • The Undertones – Teenage Kicks
    • Eddie And The Hot Rods – Do Anything You Wanna Do
    • Ian Dury And The Blockheads – What A Waste
    • Nick Lowe – I Love The Sound Of Breaking Glass
    • Elvis Costello – Watching The Detectives
    • Richard Hell & The Voidoids – Blank Generation

    Tous ces groupes étaient d’illustres inconnus mis à part Ian Dury qui pour moi était dans la catégorie clown Punk - on m’avait appris récemment que j’étais punk ( !?) - et Patti Smith que je plaçais dans la catégorie baba améliorée même si on me disait qu’elle était punk (elle aussi !?)… J’avais 14-15 ans environ, je m’habillais comme dans Aggie : jeans à revers, mocassins bicolores, chemise et petit foulard noué autour du cou pour la ville, jupes et robes années 50 pour les soirées, avec moult badges, épingles za nourrice et breloques partout.
    Mon univers musical avait été plutôt limité jusque là (la radio RTL de ma mère, les disques de Charles Trenet de mon père, la variétoche disco de ma frangine, les classiques du piano pour moi…) et le collège heureusement commençait à ouvrir mes oreilles et mon appétit musical.
    C’était le gros bordel ! A peine j’avais découvert les Beatles qu’on m’annonçait que le groupe n’existait plus, et que je m’entichais des Specials et des Madness dans les collections des copains-copines… Je découvrais en même temps Boby Lapointe et Jimi Hendrix, PIL avant de connaitre les Sex Pistols…

    Et pour un film que je n’avais jamais vu, ce que contenait ce vinyle était une nouvelle source de révélations !
    Je n’ai d’ailleurs jamais cessé de fredonner ces titres, sans plus savoir ce qu’ils étaient ni de qui : l’avantage des tourne-disques de l’époque, c’est quand même qu’on passait les vinyles en boucle, et que ça rentrait mieux en mémoire que les mathématiques modernes ! Les excès en tout genre ont bien grillé quelques circuits mais les mélodies et quelques paroles étaient restées et c’est de là, très cher Vicomte, que je me souviens de toutes les parties piano du I Love The Sound Of Breaking Glass de Nick Lowe, que tu avais posté récemment…
    Pour en revenir à Eddie and The Hot Rods, je dois bien avouer que c’est le seul morceau que je connaissais, je découvrirai l’album entier quelques années après chez un chéri à l’âme collectionneuse…
    Je comptais sur ton lien, Vicomte, pour remédier à mes lacunes mais y a un truc qui va pas… je fonce suivre la notice au Krokus…
    Vicomte, tes articles sont comme des petits trips, ils me font revenir des bouffées de passé, des bulles de moments en définitive pas tant oubliés, et me donnent l’envie de creuser là où la vie avait laisser de l’inachevé, m’entraînant ailleurs…

    Mille baisers à toi !

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    1. Merci. Voila un commentaire constructiviste et personnel. Juste comme ça... Senti... Merci.

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