RIP@256 STEREO
Links and Oz traduction by Ampliss Kinkade soon
Le Vol De La Flying V
Bien le bonjour chez vous, chères petites victimes!
Alors, on s'est tenu sage, avec ces sexy masques anti-tuberculose...?
Le Vicomte de la Crypte est de retour!
Mais pourquoi foutre?
Mon enregistrement du concert des Cramps a Bordeaux, ceux que ça intéresse encore l'ont déjà, non?
En plusieurs versions surement, Fake Flac, Mp3, Rouleau De Cire, Vinyle noir, Vinyle couleur, 78 tours, Lathes à 50 exemplaires, Fake CD a 50 balles, Cassette en décomposition. Depuis 40 ans que j'en fais des copies...
De plus, avec la réputation de gig merdique qu'il se traine, ceux qui l'ont déjà joué a fond les ballons en entier ne serait ce qu'une fois doivent se compter sur les doigts de Django, et sur ce coup, je dois voir grand. Perso, je viens de le blaster comme il faut, mes prothèses auditives en ont complétement disjoncté, je vais retourner voir la marchande, lui couper la tronche et la mettre...
Dans mon écran plat?
Pardonnez moi, je m'égorge, heuu, je m'égare, j'ai plus toute ma tête moi non plus, mais rassurez vous, moi, je sais ce qui vous excite, je sais ce qui vous fait bander, je sais ce qui vous fait mouiller...
Et c'est La légende du vol de la Flying V de Bryan Gregory!
Hé Hé Hé Hé ...
Il serait temps...
Wanna Fuzz, Punk? C'est tipar!!
Retour Mars 1980
les Ides de Mars, Jules Cesar les a étrennées en beauté, et puis c'est le printemps, c'est merveilleux, tout le monde a envie, les météorologues nazis font crever les fruits et légumes des petits jardins.
De toutes façons, de nos jours, ceux qui font construire des maisons en bois n'ont pas, de petits jardins, ils font tout raser avant et ils plantent du gravier après..
Ah merde, je sens que ça va encore partir en couille, faut que je me concentre.
Mars 1980, donc... Après cinq années sur les routes et deux 45 tours, les journalistes comme des poulpes avec un stylo a chaque tentacule, "The Songs The Lord Taught Us" vient enfin de sortir, le Fan-Club est lancé, une tournée européenne démarre... Un mois bien spécial pour les Cramps, surtout pour Bryan qui commençait a en avoir sa claque d’être Five Years Ahead et se mettait a aimer PIL autant que Johnny Burnette.
Mars 1980, un mois bien spécial pour nous aussi.
On avait lu Garnier, on savait pour Napa, on avait les disques, on venait de voir la bande de Serge Clerc, la hype autour d'eux faisait même pas peur, ce gang la, c’était famille! Pas le genre a faire du vieux avec du vieux, en pétrissant la même pâte, eux, ils en faisaient du neuf, un machin incroyable, du jamais entendu qui tenait au ventre et vrillait le cerval.
J'avais eu l'album a moitié prix à Metro, un hangar glacé éclairé au néon, un supermarché discount réservé aux commerçants ou on pouvait acheter des bouteilles de whisky de cinq litres pour une bouchée de pain. Sur les disques, et ils en avaient un super rayon, l’étiquette de prix était collée de façon a fermer la pochette pour empêcher les gens de sortir les galettes et de foutre leurs sales pattes sur les sillons, louable idée ou vengeance perverse qui emportait un bout de la photo de David Arnoff même âpres avoir laissé le truc mariner sous un bout de salopin imbibé de white spirit tant la glu était tenace.
On avait eu un mois de mars gris pluvieux dégueulasse, l’électricité qui picotait sous ma peau a la perspective de les voir pour de vrai en chair et en os rendait ma carcasse conductrice comme une toile d'araignée, les pilules pour épileptiques dont j'ai perdu le nom que mon pote hippie aux cheveux décolorés vénitiens par les électrochocs me filait accentuaient fort bien la sensation, ou fort mal, c’était selon et même très variable...
Si je me souviens bien il était pas venu au concert, c'est a cette époque que ses vieux étaient passés me voir pour me dire qu'ils l'avaient déporté dans une institution ou il serait bien mieux qu'un joint au bec a un concert de musique du Diable. A coté de chez moi, au Bouscat, il y avait le Castel d'Andorte, on appelait ça plus simplement "Chez Les Fous", une grande bâtisse lugubre ouverte aux quatre vents mauvais, un asile désaffecté plein de bonnes vibrations à la "American Horror Story" planté dans un bois ou personne osait aller. Une nuit d'acide on y avait récupéré une camisole de force que j'ai encore et dont mon fils ainé Max s'est servi pour un film.
Plus jamais eu de nouvelles de mon ami aux cheveux rouges, comme si le Castel l'avait bouffé...
Si je me souviens bien, il était pas la non plus le soir ou l'adorable serveuse du bar des quais ou j'allais me torcher souvent m'avait dit "Hier, tu aurais adoré être la, un mec a déboulé avec un canon scié en gueulant qu'il allait tirer. Je lui ai dit vas-y en lui montrant le plafond"...
Effectivement, au dessus de son joli minois de poupée, y'avait une partie du revêtement qui pendouillait, et un gros trou criblé de plombs..
Bordeaux était une ville dure et sale. Et Bègles un coupe-gorges, disait on.
1980 03 24 Rouen (Philippe Migrenne @)
Mon voisin Thierry (Pas le même que Donald Fuck), un batteur fan de Police me conviait parfois a d'étranges sessions au cours desquelles il se balançait un de leurs disques au casque, et ou j’étais la à me souler dans son salon pendant qu'il me soulait en tapant comme un sourd, (mais bien), ivre de joie de jouer avec son groupe favori. Remarquez, je préférais de loin me le fader lui tout seul que les trois de l'orchestre réunis, c’était plus rigolo. En dépit de ça c’était un mec cool, il avait une moto il m'avait déjà accompagné a cet Aquarius de Bègles plein de plantes vertes et de lumières noires pour le gig de Wilko dont je cause ailleurs...
J'avoue que j'aurais préféré aller voir le concert avec Judith, mais elle y est allée avec un autre mec, avec qui elle a prit son premier buvard ce soir la. Elle en est revenue du trip, mais pas dans mes bras.
Ah, c’était pas une punkette, Judith, mais j'en étais raide dingue.
Le 27 mars qu'on attendait tombait un foutu jeudi pas vraiment de bonne augure. Encore la semaine, pas vraiment le week-end, Star Trek qui sort le même jour. L'éruption du mont Saint Helens...
Une date chargée, allez consulter à la bibliothèque, c'est a voir, tant c'est bizarre...
Tenez, par exemple, "Psychedelic Jungle", le second album des Cramps sortira un an plus tard, jour pour jour, pile-poil pour l'anniversaire de Brian Tristan, plus connu sous le petit nom charmant de Kid Congo, le nouveau guitariste qui allait succéder a Bryan, après quelques autres temporaires, dont la toujours formidable Julien Hechtlinger.
En y repensant, il y a assez de coïncidences troublantes avec cette date pour avoir envie de demander ce qu'il en pense a l'astrologue Wilko Johnson d'autant plus qu'un 27 mars, il annoncerait qu'il cesse de donner des concerts a cause de son cancer, alors que treize ans plus tôt, Ian Dury son vieux frère d'armes succombait au sien. Deux plus Sept égal Neuf, Neuf, chiffre de l'enfant, je suis né un Neuf juillet, Mama Lætitia est morte le jour de son anniversaire, Béa La Princesse Aux Petits Pois a été enterrée a la veille du mien, Max et Lucien sont nés le même jour a Six ans de différence, donc...
Stop !!! On verra ça une autre fois, hein...
Mais bon, sans même parler chiffres, ça a du faire drôle a Nick Knox de se retrouver parachuté direct a Bordel La Glauque, le lendemain de son anniversaire au glamoureux Palace de Paris...
Cramps On Tape
il pleut, il fait froid, le ciel est très bas, la scène aussi, y'a pas de première partie, c'est sensé commencer tôt et les Cramps sont pas la..
C'est pas la foule des grands soirs, c'est pas la foule du tout...
Et personne sait qu'on va entendre grincer pour la dernière fois la Gibson Polka-Dot de Bryan.
Y'avait des bougies sur les amplis qui parait-il on failli foutre le feu au petit club, mais ça j'ai pas pu le voir d’où j’étais, le dos calé contre la tour circulaire du DJ, juste eu le temps d"apercevoir un roadie les allumer, mettre sous tension les deux Fender sur lesquels elles se tenaient plantées dans leurs bougeoirs, et puis les gens ont vite rempli les quatre ou cinq mètres qui m'en séparaient. Quand ils ont déboulé sur l'estrade de la discothèque Africaine qui devait faire vingt centimètres de haut, les Cramps avaient l'air autant en forme que le public, et c'est pas peu dire.
Human Fly démarre avec la grâce d'une grosse mouche coincée sous un verre en plein soleil en compagnie d'une monumentale gueule de bois. Bryan essaye de faire croire que la mouche est dans un avion et il y arrive plutôt bien. Les autres sont pas en reste. Ah! qu'est ce que j'aurais aimer twister les Dominos de Judith! Mais au lieu de son petit corps tout fin, j'ai mon magnéto dans les bras en plein pogo, ma main sur mon micro comme si je tenais ma bite en l'air, et les aiguilles dansent l'une prés de l'autre, dans les deux gros yeux jaunes de l'Idole Voodoo, sans ne jamais se toucher.
Ahhh, si j'avais pas été un Caveman, j'aurais eu une copine et j'aurais pas mit ce concert sur bande... Avec des si... Si il y a pas eu de bassiste dans les Cramps des débuts c'est tout bêtement parce que Gregory voulait pas se coltiner ça, ce qui a tout de même donné la mode des trios ou duos sans basse avec des machines collées a leurs petits culs les faisant sonner comme si justement y'en avait une. Aarghhh!!! Whatch'a Doin'To Me me fait flipper, j'imagine Lux en gros lapin aux grands yeux sur qui on teste des produits de beauté dans un labo. Mais c'est une vision toute personnelle, et de plus c'est une chanson rare.
Le Goo Goo Muck patauge son chemin dans la jungle de toiles d’araignées molasse que forme le public. Y'avait quelques crises de tétanies marrantes a voir, dommage que les Cramps aient raté ça, quand ils évoquent ce gig en interview ils semblent ne pas avoir compris ce qui leur était arrivé cette nuit la, tout comme les Bordelais qui sont devenus dingues, mais plutôt dans leurs têtes que dans leurs popotins. Zombie Dance indeed.
1980 03 29 Montpellier (Youri Lenquette @)
Si, pour beaucoup de gens que j'aime encore, leur courte existence n'aura été qu'un rêve de vie vécu dans un cauchemard, pour les Cramps, Bordeaux n'aurait pu être qu'un concert de plus si la gratte avait pas disparu, parce qu'à l'instar de César, ils ont mangé bon, rayon conquêtes, y'a qu'a mater la liste des villes qu'ils ont traumatisées ce printemps la, elle est plus longue qu'un bras de Plastic Man. C’était ça, une tournée, c’était ce qu'ils voulaient d'une compagnie de disques, et c'est ce qu'ils ont fait jusqu’à la fin, parce que c'est ce qu'ils aimaient par dessus tout, voir leur public dans le rouge des yeux.
Fuck, j'aurais jamais cru vivre si longtemps, et constater que le chic retour du vinyle et sa future rechute coïncide avec le moment ou nos bons maitres ont même plus a nous dire que le Rock And Roll est mauvais pour nous. Cette fois-ci ils savent que nous en vendre est sans danger pour eux. Riches esclaves pauvres victimes mettent un disque des Stooges sur leur platine comme ils jettent leur boulgour dans l'eau bouillante. Avec la même passion. Curieusement, ça me souviens la première fois ou Jimmy était passé a Rocka Rolla, chargé a ras-bord de mémo-myrtilles, manifestement pas d'humeur a jouer au gentil client, un type sympa tout plein, du style a aimer se faire administrer des shoots de coke dans la bite par une fille terrorisée. Fun House qui passait a fond l'avait calmé direct. Il s’était assis au comptoir, les yeux en toupie, s’était enfilé la face comme on s'enfile une bière. Par moment, il bavait un peu, mais comme j’étais pas un modèle de bonne tenue non plus, ça me gênait pas des masses. Et puis il s’était cassé, il avait même grommelé un truc du genre "'a plus, merci".
C’était la fin des années quatre vingt, il était revenu une fois pour que je lui fasse un fix. J'avais la réputation de jamais rater la veine, et il se passait pas une semaine sans qu'un zonard ne m’amène une pauvre diablesse ou un gros dur tout abimés pour que je les pique. Des fois, c’était comme shooter la statue des Mad Daddys.
Des passagers comme eux, on en a eu des tonnes dans notre estanco.
Que le ciel aie eu pitié de leurs os et de leur douleur.
1980 03 29 Montpellier (Youri Lenquette @)
En Deux Mille Vingt Deux, Cent Quatre Vingt G de Stooges ou de boulgour, t'as même pas a choisir ton camp, camarade, des camps, y'en a plus, fini la grande fraternité enflammée du Rock And Roll, le temps des églises est arrivé. Quand je pense qu'en 1980 on appelait les nouveaux arrivants la génération du moi, on avait encore rien vu. Pauvre Lux, pour le moment, y'a plus rien, ou si peu, même Behind The Mask. Vip Vop à quitté le building et y'a plus de Cramps non plus. Ouch!
Un peu de Strychnine dans la ville de Strychnine pour se refaire une santé!!!
Jack Le Ripper se réveille en manque en cellule de dégrisement à Castéja, Nick tient le Fort du Ha, les guitares ferraillent comme a Saint Mich et le tout sonne comme les One Way Streets.
On me demande régulièrement ce genre de 45 rarissime, comme si j'allais dire bien sur mon gars, en v'la un exemplaire original tout mint pour dix balles, un zozo vient même de me demander si la réédition des deux albums de Strychnine, sur laquelle mon label figure pas a cause de l'I.R.S a été réalisée a partir de mp3.
Et souvent, je rêve de tout ce qui part a la benne, de tout ce qui tombe du camion chaque jour...
1980 03 30 Lyon (Serge Dumonteil @)
En tout cas, le mec qui a rigolé en tombant sur mon magnéto a disparu dans le public comme un étron dans la chasse d'eau après mon grand coup de latte dans son bide. Je sais plus si ça a eu lieu pendant Garbage Man mais ça pourrait, j'ai balancé pas mal de marrons dans les ghoules pendant toute la soirée.
"You gotta beat it with a stick, you gotta beat it 'til it's thick" J'ai toujours cru entendre Lux chanter "You gotta beat it with a stick, you gotta beat it 'til it sticks"! Cela dit, même s'il l'a fait, on peut pas dire que le public attendait que Bryan crache ses mégots comme les fans de Kiss attendent leurs giclées de sang, mais y en a eu aussi, des mecs se foutaient sur la gueule, des filles se sont crêpé le chignon. La bonne ambiance... Rock And Roll. C'est ce que braille un excité sur la piste de danse avant Teenage Werewolf, une version very "Fin De Siècle"...
L'histoire se répétant, surtout quand elle a déjà été écrite, faut croire que l'article de Popeye paru dans Sud-Ouest avant le concert a du donner des idées a certains. Le fameux coup de pompe d'Ivy que racontait Garnier a fait voler les ratiches d'un grand escogriffe en imper mastic que j'ai vu voltiger en arrière comme un avion qui décollerait à l'envers, et la guitare de Bryan qu'il décrit a été braquée.
Par un fils d'inspecteur de police.
Dans le hululement de centaines de sirènes de paniers a salade passé au mixer puis a la tronçonneuse, Sunglasses After Dark peut commencer! Comme chacun sait, Ivy et Bryan se sont rencontrés le jour de leur anniversaire commun, et leur cosmic brotherhood s'entend très très bien a chaque seconde du show.
Et la, si on entend moins bien Lux, qui lui aussi est né en février mais pas le même jour, c'est parce qu'il est dans le public en train de foutre le bordel. Quelques cris, un peu de bruit blanc, un gonze hurle "Make It Harder", Ivy prend les boules et malgré son cool, on sent qu'elle est folle furieuse, ça envoie! Lux retourne secouer la viande saoule, Nick balance des pains! Cramped Cramps!
1980 03 24 Rouen (Roger Legrand @)
La fuzz de Gregory écrase Mystery Plane comme un dentiste, Lux avale le micro, cette fois c'est l'avion qui est dans la mouche-mystère, et merde, même dans un pauvre soir comme celui ci, les Cramps charcutent d'une force que le plus pervers des serial-killer pourrait leur envier. Lux chante TV.Set de l’intérieur du frigidaire, pour changer. Et la, faut encore que je vous raconte un truc...
Les postes de télé, moi ça m'a toujours fait un peu peur, on avait faillit en crever une fois, ma mère, ma grand mère et moi, le gros machin avait été a deux doigts d'imploser nous avait dit leur copain qu'elles avaient appelé a la rescousse après que la fumée ait envahi notre une-pièce et demie. On avait apprit plus tard que le réparateur de vieux tubes en question était aussi un tueur qui avait déjà flingué plusieurs couples qui baisaient dans leurs voitures sur les parkings des boites de nuit de la région. Un adepte du zero tolérance love dont la dernière victime avait été un frère qui consolait sa sœur d'un chagrin d'amour. Ou l'inverse, je sais plus. Hello Morgan, Hello Dexter!
Le public est hébété, Lux dit "One More" et personne lui répond sauf un type. Surement Joe Télé.
Tear It Up pour en sortir, y'a ce long passage ou les autres attendent Lux...
Ils chavirent comme le drug train. Et puis c'est fini... Public hagard, ça s'entend, ça se voit, y a du futur macab qui erre dans la boite, je sais pas ce qu'ils ont prit mais ça devait être un truc fort, et ils en ont prit beaucoup.
Thierry et moi on aperçoit Lux, Ivy et Nick penchés au cul d'une camionnette, a peine on se dirige vers eux pour les saluer qu'ils se retournent comme si leurs trois têtes étaient attachées au mème corps, et leurs six yeux disent STOP! Les Ramones a Barbey en 92 nous ont fait le même coup. Ann, Frankie Jumpy et moi, on avait spotté les frères ennemis alors qu'ils sortaient a la queue leu-leu d'une petite porte de cette salle de huit-cent places ou ils avaient joué pour cent cinquante personnes. On se magnait, leur bus était garé au bord du trottoir, on allait les rater, et... On a du rester figés en l'air sous la pluie, statufiés en pleine course dans l'espace, le temps qu'ils démarrent, et après ça nos boots ont fait un grand splatch sur l'asphalte, comme si les doigts en pinces d'un gros pinhead nous relâchaient de deux mètres de haut dans une flaque. Pas vraiment les Vacations des pauvres Go-Go's.
Donc, on bifurque direct, et on se barre en moto. Et je m’étais trompé, c'est après le concert des Cramps qu'on s'est viandés, pas après celui de Wilko, un joli vol dans la nuit moche auquel on a survécu. Pas d'euthanasie pour nous aussi, mais un miracle, peut être parce que les pavés luisants étaient sertis par des centaines d'années de merde de chien? Ça nous a peut être porté chance, et les pneus de Thierry étaient surement de gauche. Si on était mouru dans le valdingue, la cassette aurait surement fini a la décharge et sans public, mais cela aurait il changé quelque chose a la destinée des Cramps si celui qui haïssait les flics avait pas fauché la chérie de Bryan? Dans l'absolu, oui, mais seulement dans l'absolu, et c'est aussi une marque de Vodka. Un gros mal de crane, un ongle arraché, le dos tout bleu une semaine, pas de quoi fouetter un chat a neuf queues, c'est mon JVC qui a fait une AVC, surtout le micro. Les passionnés de HiFi pourront d'ailleurs aller voir sa photo dans ma lettre à Wilko. Mais la vieille Agfa noire, Jay l'a rippée impec.
Cependant, faut encore que je vous fasse part d'un petit aparté croquignole.
Je me souviens qu'une fois, vers 84 ou 85 en faisant des copies de mes cassettes pour d'autres tapers, je m’étais gouré et j'avais envoyé mon originale. C’était soit celle des Lords Of The New Church au Grand-Parc ou Stiv se casse la guibolle dans la fosse que j'avais expédiée en Suède (J'avais eu Les Troggs à Göteborg en échange) et que je n'ai même plus car on me l'a tchourée, soit celle de l'Aquarius des Cramps que javais envoyée a Lyon et qu'Olive The Great De Radio-Bellevue a déjà fait circuler. Et je me souviens plus laquelle! Donc, si vous êtes un bootlegger consciencieux et pas un cuistre, il vous faudra aller demander à Olivier sa copie a lui, et comparer! Un repiquage brutal en Wav de mon exemplaire par le Grand Sorcier Jay Glabz, et une version plus légère en prime, c'est ce que vous avez. A priori, y'a pas d'autre enregistrement que celui la du French Tour dont l'affichette est restee collée sur le comptoir de Rocka Rolla pendant 7 ans.
1980 03 24 Rouen (Unknown @)
Par contre, Bordeaux, y'a pas photos! Ni de l'Aquarius. S'il en existe du concert de Bègles la communiste, elles flottent encore entre deux eaux du fleuve. Babette en a retrouvé des chouettos de Wilko que je rajouterait à ma bafouille, mais No Cramps! Sur les images des dates suivantes de la tournée, Bryan fait chouiner une Fender Telecaster noire. La même que celle de Keith Richards, a qui il ressemble étrangement sur la photo couleur de Rouen.
Chercher Bryan dans la liste des guitaristes ayant donné ses lettres de noblesse a la Flying V, c'est rêver, Ivy elle-même n’étant jamais citée quand ça parle des plus grands guitaristes de l'histoire du Rock And Roll dans les salons mondains, pensez bien que le vérolé peut aller se faire dorer le blason en enfer. Quand il a cassé sa pipe au début de ce siècle, une petite nana toute en noir qui avait le "Bryan Au Serpent" punaisé au mur de sa chambrette fantasmait qu'il était en compagnie de Brian Jones.
Et c'est une Flying V que joue Keith a Hyde Park 69.
1980 04 24 Paris (Numa Roda-Gil @)
Été 81. Sur la plage de Meschers, Chico, qui était bien minot à l'époque, un immense Biker et ma pomme, on causait des Bootlegs des Cramps, le "Tales", le "Venue", le "Monstrer Bash", alors que ma cassette craquait près du feu, et tout les deux avaient décrété que ma bande était bien meilleure que celle dont s’étaient servi des Italiens pour presser ce petit disque blanc sur lequel figurent des extraits du concert de Milan.
Le trente et un mars 1949, RCA lance le 45 tours sur le monde, le trente et un mars 1980, pour les Cramps, c'est jour off, ils sont en route pour ce concert au PalaLido de Milan du deux avril, le premier de trois dates en première partie des calamiteux Police. Mais qu'ont ils pu bien faire de leur temps libre entre leur gig au PalaRuffini de Turin du quatre avril et leur retour au Palace de Paris pour le concert fantôme du vingt quatre? Trouver une Flying V blanche et une robe verte, visiter la Riviera, lancer des malédictions? Faudrait appointer un limier pour enquêter. Un balèze si possible. Ou demander a Ivy.
Lux By Chico
A l'été 80, il se disait qu'a peine rentrés a Los Angeles après le concert de Paris, et une maigre flopée de concerts dans le midwest, Bryan avait plaqué l'orchestre, et braqué le camion de matos.
"On a fumé un peu d'Opium et on l'a jamais revu".
Très vite, des histoires d'un culte Voodoo qu'il aurait rejoint alimentaient le torrent des ragots, et bien sur, dans les rues de Bordame La Gironde, ça se transformait en certitude de sorts lancés sur les âmes damnées des ravisseurs de sa princesse aux petits pois.. Tout le monde savait.
Qui a tchouré la guitare de Bryan?
Ou, quand, comment, et accessoirement, pourquoi?
Mème Feu Docteur.Z parle de cette légende dans Rock And Folk.
Et les "Cailleras" qu'évoque Marc Zermati dans ses souvenirs de l'Aquarius, ben, évidemment, c’était le Gros Jimmy..
LE PROCÈS
- Mesdames et Messieurs, bonjour. La séance est ouverte. Serge Clerc a pas envoyé ses détectives sur le coup, Ivy est off the hook, l'histoire appelle à la barre la témoin Lola Rafia, mémoire vivante du Bordeaux-Punk, couturière et tricoteuse de son état.
- Bonjour Mr.La Culture.
- Bonjour Lola. Vous savez donc qui a volé la guitare du sieur Greg Beckerleg????
- Ben mon gros Vicomte, tu viens de le dire, non?
- (Chœur des vierges dans le prétoire) C'est le Gros Jimmyyyyy!!!!
- Un peu de silence, je vous prie! Et qu'est elle devenue, cette guitare, Lola? Pouvez vous nous éclairer a ce sujet? A t'elle fini brulée, ainsi qu'on me l'a dit?
- Ah ça, oui, y'en a eu un, d'incendie, et puis un beau!
- Ah! Elle a donc disparu dans les flammes?
- Oui, y'a bien eu un incendie, celui d'un appartement, c’était une vendetta, enfin même pas des gangs hein, juste un paquet de gens, des toxicos, quoi. On l'a vu sortir tout nu des décombres, une fille lui a jeté des fringues du haut d'une fenêtre, il a détalé comme une fusée tant il flippait des flics.
- (Une voix s'élève de l assistance) Ah ça, il les haïssait, il sautait sur les toits des caisses des condés en hurlant, le Jimmy, il en avait rien a branler!
- Merci de la précision, Bouboo, mais veuillez bien poursuivre, je vous prie, Lola.
- Il a débarqué encore tout fumant dans ma chambrette, il avait la caboche pleine de sang, il a voulu que je la recouse sous prétexte que je suis couturiére!
- Ah! Bien! Bien! Donc, la guitare a brulé et Jimmy est mort...
- Ah! Ça, il est mort plusieurs fois! Une fois, l'annonce de son décès a fait le tour du bar et du quartier que fréquentaient les groupes de Rock, Punk et Rhythm And Blues Bordelais, leurs entourages, quelques groupies, quelques junkies célèbres et des paumés lambda du voisinage qu'il ne cessait d'escroquer... Donc, grosse ambiance a l'heure de l'apéro, tournée sur tournée, chacun remet la sienne, musique a fond et cacahuètes, quand d'un coup la porte s'ouvre et il apparait "très vivant" et voyant une telle fiesta, il dit : "Salut tout le monde ..On.. On .. On boit sur le pied de qui ce soir ?"
- (Vivats, holà, youyous, exclamations)
- Silence!!! Et bien, merci Lola, pour ces truculentes histoires et tribulations, mais je suis en devoir de vous rappeler que nous ne sommes pas la pour entendre l'histoire la plus dingue sur ce "Jimmy". Récapitulons, voulez vous? Tout cela a eu lieu avant que l'outil de travail du guitariste des susdits Cramps ne brule dans l'incendie?
1980 Bryan Gregory By Ed Lines
- Ah Non! Non, pas du tout, votre horreur! La guitare elle a pas brulé, elle a pas brulé du tout!!
- (Cris, sifflement, hululements, rires)
- Silence!!! Ou je fais évacuer la salle!!! Mais enfin Lola, nous la croyions brulée, cette satanée guitare, veuillez nous éclairer sur ce point je vous en conjure!
- De toutes façons, l'histoire de sa fausse mort, c'était bien avant que Jimmy, en compagnie d'un autre type un peu cannibale et tout aussi fauché que lui, aient égorgé, fait cuire et mangé le chat de la petite fiancée de Titi qu'elle lui avait confié le temps d'un week-end familial. Elle qui rompra ses "fiançailles" rapido a la suite de ça... Je précise que Titi était absent sur ce coup...
- Heu, merci de cette nouvelle précision, Lola! Mais suivons le fil, je vous en prie... C'est donc bien celui que vous appelez Jimmy qui a volé la guitare. D'ailleurs pourquoi l’appelait on Jimmy ?
- Jean Michel Cadot de son vrai nom, dit "Le Gros Jimmy", batteur de Sans Issue, avec Titi a la gratte et Daniel Desforges au chant... RIP à tous les trois...
- Si je comprends bien tout ceux qui y on touché sont morts???
- (Silence de mort)
- Hum. Oui, nous avons sa fiche! Déjà condamné bien des fois par la société, il semble.
- Ah ça, tu peux le dire, mon gros Vicomte, il en a eu des emmerdes, le gros Jimmy!!! D'ailleurs, a un des nombreux procès du mec Cadot, quand les Strychnines et quelques autres musiciens amis du Jimmy, assistant tous au procès par solidarité, au moment du verdict, alors que la sentence allait être annoncée, ont crié en chœur "Pendez le!". Dans cet esprit punk bien sur! Le juge avait vu rouge et menacé d'évacuer la salle.
- (Un hurlement jaillit du prétoire en fusion) C'était énorme !!!!!
- Merci Mr.Bernard! Mais qu'est elle devenue, cette Flying Vi? Pour ma part, ce que je puis en dire, c'est que bien avant que je ne préside a cette séance, fin 1987, alors que je tenais la boutique de disques avec Eric, on me l'a proposée. Elle l'avait été aussi a Zyd qui avait un poulet bleu dans son frigo et avait faillit rejoindre The Cure... Personne n'y aurait touché avec un bâton.. Vous connaissez la chanson "You gotta beat it with a stick, you gotta beat it till it sticks"
- (Silence assourdissant)
- Hem. Bon, alors dites nous, Lola, après avoir fait main basse sur cet engin, que comptait il en faire?
La vendre pour acheter de la drogue, l'échanger contre de la drogue?
- Affirmatif votre horreur! Main basse moins trois doigts!
- (Rires du prétoire)
- Silence! Que voulez vous dire par la, moins trois doigts, Lola?.
- Jimmy, il avait été capable de se sectionner trois doigts en cellule, avec une boite de conserve, pour échapper a une condamnation appelée la relègue, et pour être envoyé en HP plutôt qu'en tôle.
- Ah! Et bien dites donc, c'en était pas un, de cadeau, votre gazier! J'ai lu quelque part que c’était un gonze tellement apprécié par ses potes qu'ils lui ont pissé dessus et que d'autres s'en sont servi comme cendrier un soir qu'il se trainait en chaise roulante au Performance, après un accident..
- Oui, il a fini en comme ça.
- (Chœur des Vierges) C’était un gros con et personne l'aimait!!!
- Ouais c’était un salaud, Jimmy, mais il avait ses bons jours, tu sais mon gros Vicomte, d'ailleurs, une nuit, en boite, après que je lui aie prêté du fric, il voulait me remercier, et il avait déclaré que je méritais de porter un perfecto rouge comme Little Bob. Dans l'heure, il m'en avait dégotté un! Mais on avait du se tailler du club vite fait.
- (Sifflets, rires, gros raffut)
- Silence! Et n'oubliez pas que La cour se réunit cette nuit afin de savoir enfin ce qu'est devenue la guitare du sieur Beckerleg!
- La Flying des Cramps elle était invendable, trop repère, vois tu, et elle a moisi très longtemps au local Rue Bouquière face au Bar La Gironde.
- Elle a donc fini au Garbage Man, Lola ???
- Hey mon copain, j'en sais rien, chuis pas Colombo, et encore moins sa p'tite femme!
Elle a fini chais pas ou, toute pôurrite, gondolée.. Enfin, je crois...
- (Un cri jaillit du vacarme) Moi je sais!!!
- Dites nous, Boubou, dites nous, nous vous en prions!
- Enfin... Moi j'en sais ce que m'avait dit Jimmy, hein, mon JP! Alors voila, le gros Jimmy, il avait ouvert l'étui, y'avait des bestioles dedans, enfin, des cadavres de bestioles, des machins crevés, des trucs tout bizarres, des sortes de gris gris tout pourris, alors il avait flippé, et il a tout balancé a la Garonne...!!!
- Bon.. Et bien Merci Lola, Merci Bouboo, Merci tout le monde. La séance est levée.
- (Cris, bordel général, explosions)
Case closed by Le Vicomte. 2021.
Sans Issue - Titi & Jimmy (Lola)
Bryan Gregory par Poison Ivy.
Sadly, after 20 years of
misinformation and misquotes regarding the Bryan Gregory chapter of the
Cramps, here’s my one and only chance to directly express my feelings.
While it’s true that Bryan didn’t actually play on some of the seminal
recordings that are attributed to him (he wasn’t always present for
Songs the Lord Taught Us), he could be a truly charismatic live
performer when the spirit moved him — particularly in the CBGB/Max’s
Kansas City days, when spirit was everywhere in the air.
He
wasn’t anything like the myth promoted by his record company and
subsequently the press; the real Bryan had a kooky charm the public
doesn’t even know about — the truth was far stranger than fiction. He
and I shared a birthday, and we met on our mutual birthday on February
20, 1976. We were almost the same size and could fit into each other’s
pants and shoes. We understood each other because we weren’t the boygirl
next door, and we’d both already been through a lot and knew how to
hustle tooth and nail to survive. We could be our scary selves without
horrifying each other. My fondest memory is of tripping on acid together
in Central Park that summer. We were never quite able to sustain that
high.
Bryan’s creative forte was more visual than sonic — when we
met him, he had just moved to New York to pursue a graphic-arts career.
He loved art, jewelry making, decorating — I think it was the visual
aspects of the Cramps that appealed to him most. Lux and I had come to
New York in 1975 with a mess of songs and crude home demos and a plan to
take over the world, but I think it was mostly our exotic looks and
Flying V guitar that lured Bryan to join us. When we gave the guitar to
him, he immediately decorated it with polka-dot price stickers and
painted our name in fancy script on the case, and you know what? It
looked hot!
Bryan was more enigmatic and incongruous than
imagination would allow. Once, in a packed coffee shop, he pulled a
switchblade on a boothful of square businessmen who were snickering
about him, but on another occasion he whined that he couldn’t leave his
apartment because the neighborhood teen toughs followed him down the
street teasingly singing “Sweet Child in the City.” A sense of adventure
led him to let Lux dangle him upside down by his ankles from a
17th-floor high-rise window “just to see what it’s like,” yet he
despised touring because of his fear and hatred of “foreigners.” He
thought rockabilly was “goofy” but said we made it work for us “’cuz
you’re so weird.” We had a brief, intense relationship, and I don’t
think any of us knew what hit us. At one time we all wanted to be in a
band that people were afraid of offstage. He was a true DMF — Detroit
Motherfucker.
On a soul level, the affair was over by 1979, after
we started touring and recording regularly. Without a passion for and
understanding of the fundamental forces influencing the Cramps, a
combination of too much hard work, chemical haze and backstage leeches
drove him to the next bright, shiny object in his path and a pursuit of
so-called social relevance. I’ll always remember the high-flyin’ Bryan
that few people had the privilege to know, before he stopped being a
rocker and became a “rock star” . . . the way he walked, the way he
talked, the way he rocked.
Poison Ivy.
https://www.laweekly.com/the-way-he-talked/
Merci
Kristy Marlana Wallace, Erick Lee Purkhiser, Nicholas George Stephanoff, Greg Beckerleg, all The Cramps members thru the years, Lola Rafia, Bouboo, Popeye, Philippe Garnier, Marc Zermati, Rock And Folk, David Dufresne & Yannick Bourg, Chico, U Khan Kizmiaz, Philippe Lartigau, Dee Dee Drunkwater (RIP), Darren, tous mes amis morts et vivants, The Cramped all around the globe, et tout les auteurs des photos de cet article.
Songs The Lord Taught Us (Discographisme Re-Créatif)
BONDAGE
Nouveauté ! Obtenez les dernières nouvelles sur LUX INTERIOR grâce aux Alertes Google.
http://www.thecramps.com/ IS DEAD
http://bestfriends.org/ IS ALIVE
24 mars 1980 Rouen Petit Quevilly "Studio 44"
http://lesvieuxcons.fr/?p=52429
https://www.facebook.com/rouenlexplosionrock/
Photos Couleur sont peut etre de Michel Mercier ou de
Jean Marc Peltier du Crampzine "Who's Behind The Mask"
26 mars 1980 Cramps à Paris « le Palace »
http://ticketsconcertsrnrm.blogspot.com/1986/03/the-cramps-le-theatre-le-palace-paris.html
http://lesvieuxcons.fr/?p=108245
27 mars 1980 Cramps à Bordeaux « Aquarius »
https://www.setlist.fm/setlist/the-cramps/1980/aquarius-bordeaux-france-13f5fdd1.html
https://fr.wikipedia.org/wiki/27_mars
http://le-vicomte-rocka-rolla.blogspot.fr/2013/03/wilko-johnson-1980-03-07-bx-begles.html
28 mars 1980 Cramps à Toulouse « le Pied »
http://www.camionblanc.com/detail-livre-the-cramps-pour-l-amour-d-ivy-411.php
(Sorti a quelques jours de la mort de Lux. "une parfaite et horrible coincidence"
comme dit Mister Feydri)
http://www.camionblanc.com/detail-livre-the-cramps-le-petit-abecedaire-de-la-crampologie-1067.php
29 mars 1980 Cramps à Montpellier « Grand Odeon »
https://www.yourilenquette.com/music#
http://lesvieuxcons.fr/?p=2075
30 mars 1980 Cramps à Lyon « Scene Moliere »
http://www.steviedixon.com/Cramps/index.html
http://hugauze.blogspot.com/2008/01/premire-tourne-des-cramps-en-france-le.html
02 avril 1980 Cramps à Milano
https://www.discogs.com/fr/The-Cramps-Live-EP/master/598076
http://noiseaddiction2.blogspot.com/2017/01/cramps-washington-dc-1979-italy-1980.html
13 avril 80 en Belgique Diaporama by Philippe Carly
http://www.newwavephotos.com/slideshow.php?name=Cramps&num=&sl=1&type=D
24 avril 1980 The Cramps à Paris « le Palace »
https://fr.ulule.com/the-cramps-le-concert-fantome/
http://ticketsconcertsrnrm.blogspot.com/1980/04/the-cramps-le-palace-paris.html
05 juin 1981 THE CRAMPS BX GRAND PARC
Le premier cas de SIDA est recensé aux USA.
http://lesvieuxcons.fr/?tag=cramps
1980 03 24 Rouen (Roger Legrand @)
Whatch'a Doin'To Me - T.V Set - Surfin'Bird 1980
https://vimeo.com/189159115
https://vimeo.com/143760860
https://vimeo.com/104519579
Gibson Flying V:
Chuck Berry, Hendrix, Albert King, Lonnie Mack, Johnny,Marc Bolan, Leslie West,
Steve Jones en a eu une et Dave Davies a perdu la sienne dans un avion !!!
The Cramps, Beast And Beyond - A Book About Bryan Gregory:
https://www.youtube.com/watch?v=Yf-iziFPwKI
https://www.chasse-aux-livres.fr/prix/1721757570/the-cramps-beast-and-beyond-a-book-about-bryan-gregory
Kid Congo Powers:
"We must hail our fallen"
http://kidcongopowers.blogspot.fr/
http://www.newyorknighttrain.com/zine/issues/1/oralhist.html
https://pleasekillme.com/kid-congo-powers/
Miriam Linna
http://kicksville66.blogspot.de/2009/05/my-first-band-cramps-1976-pt-1.html
https://www.nortonrecords.com/
https://www.bebopo.biz/les-derniers-mois-de-nick-knox-par-miriam-linna/
Fur Dixon
https://furdixon.bandcamp.com/album/return-2-sender
Lola Rafia
instagram.com/lolarafiaofficiel
Starshooter - Accident ("Achevez le"/"Pendez le")
https://www.youtube.com/watch?v=a3GZ_Kh4Id0
https://rockarolla1.bandcamp.com/album/v-a-1977-17-la-compile-boubou-2020-rr16
Serge Clerc
https://www.dupuis.com/integrale-rock/bd/integrale-rock-integrale-rock/56451
Philippe Garnier
https://www.grasset.fr/livres/les-coins-coupes-9782246548119
http://www.45vinylvidivici.net/ARTISTES%2045/CRAMPS.html
http://sonsofthedolls.blogspot.com/2008/12/inmates-lyon-tapes.html
https://www.pirate-punk.net/discussion-du-forum/oberkampf-the-lyon-tapes.57691/
Joe Télé
https://www.babelio.com/auteur/Olivia-Tele-Clavel/256613
https://www.lespressesdureel.com/ouvrage.php?id=3995&menu=4
David Dufresne
http://www.davduf.net/
Chico
https://createurderiens.bandcamp.com/
https://rockarolla1.bandcamp.com/album/chico-1985-95-fr-re-thierry-1999-rr01
David Arnoff
https://www.soul-kitchen.fr/97524-micro-photos-pictures-david-arnoff-taught-us
Skydog TV
http://www.youtube.com/user/skydoginternational
Mad Daddys - Stoned For The Rest Of My Life
https://www.youtube.com/watch?v=iQVyMmgN2wo
Mad Daddys play "Take A Trip To The Other Side" & "Yeah" live 4-30-1989
https://www.youtube.com/watch?v=KUsIcTIQQ0w
The Mad Daddys - Take Me Back To Woodstock - 1989
https://www.youtube.com/watch?v=i6FfNRSRbu8
Aquarius
https://www.sfgate.com/music/article/Aquarius-Records-changes-owners-and-its-name-8310595.php
https://www.lefigaro.fr/international/2018/06/17/01003-20180617ARTFIG00099-le-long-periple-de-l-aquarius-de-la-libye-jusqu-a-valence.php
1980 03 25 Paris (Unknown @)
Kevin Patrick The Medicine Label:
"A BAND LIKE THE CRAMPS DON'T COME ALONG ONCE IN A LIFETIME, THEY COME ALONG ONCE."
http://www.somanyrecordssolittletime.com/
BIRTH OF TH 45 R.P.M. RECORD...
March 31, is the anniversary of RCA's introduction of the 45 to the world!!
RCA Victor introduced the 45rpm record and the 45rpm record player during the spring of 1949. A set of seven records accompanied each player.
Each record was drawn from one of RCA's seven genres, each represented by a different colored vinyl.
Green - Country
Black - Popular
Yellow - Children's
Red - Classical
Orange - "Race"
Blue - Semi Classical
Bluish - International.
1980 03 28 Toulouse (Patrick Bainée @)
En écoutant "'All Aboard The Drug Train" enregistré a San Francisco le 13 mai 80, une evidence m'a sauté a la gorge. C'est l'exact opposé du concert de Bx. Autant Lux est imperial autant Bryan est abcent. Bon, faut dire que les Cramps a l'Aquarius c'est pas les Pistols au Chalet Du Lac, ni Nirvana a Issy Les Moulineaux, pas grand monde se vante d'y avoir été. "All Aboard The Wino Train".....
Merci Darren. Merci TRASHWAX.
https://www.trashwax.com/latest-arrivals-and-new-releases/?v=11aedd0e4327
Bryan Gregory Biography
Bryan Gregory (Gregory Beckerleg, February 20, 1951 – January 10, 2001) was an American rock musician, and founding member of and guitarist for The Cramps. Bryan has a daughter Tracie Ellis
Gregory took the name Bryan after Brian Jones from The Rolling Stones whom he was a big fan of. He met Cramps member Lux Interior at a mutual job they shared at a record store in NYC. He shared his birthday with fellow member Poison Ivy. Bryan took up second guitar in April 1976 and was a distinctive sight in the early incarnation of the Cramps, along with his sister Pam Balaam (Pam Beckerleg) on drums. He was known for his oozing guitar sound, wild stage antics, and long black and white striped hair. He appeared on The Cramps first two albums Gravest Hits and Songs the Lord Taught Us. He abruptly left the band in 1980, with a van full of most of the band's equipment; no police report or proof was established. He was later replaced by Kid Congo Powers from the Gun Club. A rumor circulated that he had left to pursue an interest in Satanism, but Poison Ivy maintained that it was more likely due to his addiction to heroin.
After the Cramps, Gregory went on to play in Beast from 1980-1983. Bryan collaborated with producer Robyn Hunt an Australian whom he married in Cleveland, Ohio. March 6, 1984, it also included film volunteers to make "Frezzer", an alien horror host, with writer Char Rao, a former Cramps associate who played in the video, it never took off after they moved to Florida. He played a zombie in George Romero's Day of the Dead with fellow zombie fans Mike Metoff (Pagans guitarist and, at the time, temporary guitarist with The Cramps) and Char Rao in Pittsburgh. After moving to Florida he successfully managed an adult book store in Sarasota, Florida where he settled for several years and joined his sister Pam Beckerleg in Osprey, Florida, after his amicable divorce.
Gregory had a social reunion with Lux, Ivy & Nick backstage at a Cramps show in St. Petersburg, Florida in the early 1990s. Lux dedicated the last song of the night to Bryan. Gregory moved to Los Angeles forming The Dials from 1992–1995 joining Shiver with former musicians James Christ and Andrella (former band members of Beast and The Veil).
At the time of his death Gregory had been losing interest in his music goals. He reported he was feeling "exhausted and run down", according to his ex-wife Hunt (with whom he remained close friends), having put it down to working nights and taking care of a sick friend full-time. Gregory drove himself to the emergency room for a check up at 4 a.m. Once there, he was transferred to another hospital, Anaheim Memorial Medical Center, Anaheim, California, where suddenly and unexpectedly he was felled by a multiple systems failure.
His brother Rick Beckerleg, a Vietnam veteran and fireman from Detroit, Michigan, was by his side at his death. He was also close to his sister Pam Beckerleg, whom he referred to as "Little Wing" (a tattoo he wore in her honor).
Gregory was an avid science fiction and horror film fan, and especially fond of characters such as Frankenstein's Monster. In addition to his love of music he also designed jewellery, did charcoal drawings, clothing art design, theater makeup and horror costume design in Cleveland, Ohio and Florida.
Gregory supported Native American causes and was reported by his mother (now deceased) to be a descendant of Civil War general William Sherman. Although his religious background was Catholic in his youth, he experimented in several religious cults and found them unsatisfactory.
Gregory's ashes are buried at Rose Hills Memorial Park in Whittier, California.
https://peoplepill.com/people/bryan-gregory
"The Cramps don't pummel and you won't Pogo. They Ooze, You Throb"
Dr J.H Sasfy, Professor of Rockology, American Rock'n'Roll Institute.