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jeudi 5 janvier 2012
Strychnine Pour Hitler Par Le Dr.Morell
2011 - K-Do Noël N° 14
Strychnine :
http://pazapasblog.wordpress.com/2010/03/01/le-mythe-strychnine-decortique-par-pazapas/
http://www.rocknfrance.fr/i11443f-interview-de-strychnine
.......................................
dimanche 23 octobre 2011
Standards - 1981 [7''] Extralucide - Divorcer
http://www.mediafire.com/?ah7o58n6au6ss71
RIP@ 256
Salut Philippe...
Je sais bien que t'es mort, mais je peux pas m’empêcher de t'écrire comme si tu étais encore la
parmi nous, nous qui t'aimons et aimons ta musique.
Ça fait un brin bizarre, je te l'accorde bien volontiers.
Mais bon, je suis pas le premier a le faire, tu sais?
Ton vieil ami Kick t'a dédié son dernier disque, qui est plutôt bonnard, et sur lequel il a
repris ton "En Équilibre", et ou il t'a fait une bien belle chanson...
"Bo Jolly", qu'elle s'appelle.

(Une de tes dernières photos aimablement envoyée par Chantal)
Tu nous manque.
On est tous la, avec nos souvenirs de toi.
"Comme des gros cons".
Comme tu disais souvent.
A ton enterrement, l’année dernière, y'avait que des bonnes bouilles, et tes parents nous ont
tous invités au restaurant pour qu'on se tape la cloche a ta santé...
Royal, mec.
Je pense a eux souvent.
On a joué ta musique a l'église, et au cimetière...
On a roulé des joints sur les tombes et les gars de pompes funèbres ont monté le son d'eux même.
Plusieurs fois... Ça leur plaisait, ta grande gueule, tes mots, ton piano, tes chansons...
Sans déc, ils faisaient de ces tronches... Au garde a vous, qu'ils étaient.
Ils se regardaient comme si le mec dans la boite, c’était un Johnny inconnu...
Y'en a un qui a noté le titre du disque, en douce, presque.
Je viens balancer ici, comme une fleur sur ta tombe, une chanson que tu aimais bien et qui n'est
disponible nulle part sinon sur le premier simple des Standards de 1981, ton premier disque.
J'ai pas pensé a te demander la vraie histoire de ce 45 tours, ou alors je l'ai oubliée...
Pourquoi a-t-on eu droit a "Divorcer" au lieu des "Avions Pirates" en face B...?
Pourquoi j'ai pas enregistré tes nouvelles chansons que tu les répétais dans mon salon?
T'avais même effacé une partie d'un de tes derniers concerts sur la cassette avant que je la
numérise, grand escogriffe!
Tu te foutais de moi parce-que tu montais te coucher en me laissant devant mon ordi et que j'y
étais déjà ou encore quand tu descendais le matin.
Je te répondais que si j'avais vécu en ville, et que j'avais eu une vie sociale digne de ce nom,
je n'allumerait un ordi que pour jouer de la musique ou télécharger un Thelonious Monk que je
connaissais pas...
Ce a quoi tu répondais invariablement:
"vu sous cet angle je comprends, mais c'est quand même un truc ou j ai du mal!"
Ben tu vois, la, je me sers de ca pour donner "Divorcer", deux photos de toi que tu aimais bien,
le seul article que tu as eu dans "Rock And Folk", et raconter quelques anecdotes...
Article paru dans Rock And Folk
Et si je commençais par les belles lettres?
Tu aimais bien les abrutis comme moi qui ont un stylo a la place de la bite.
En voila un chouettos!
Accroche toi bien a ton cercueil, ca vaut des points!
La preuve que t'aurais du faire semblant de mourir...
Tu vas voir, ca paye!
C'est par Myspace qu'on a eu cette perle d'écriture.
Quand je fulminais parce-que tout un tas de nazes s'invitaient chez moi pour poster leurs merdes
sur ma page sans même me dire bonjour, toi t'allais t'installer au piano, dédaigneux, non sans
m'avoir dit pour la centième fois;
"Qu'est ce que tu te fais chier avec ca?"
Ben, quand t'es mort, je t'ai écrit un texte, et je suis allé sur ma page, sur laquelle je
n'avais pas été depuis un bon moment, pour l'envoyer a mes amis... Leur annoncer la nouvelle...
Et la, ca a pas raté, j'avais quinze "Amis" de plus, inconnus au bataillon.
Je me suis dit que j'allais leur envoyer ton éloge funèbre (La même que celle de Rock And Folk) a
eux aussi, parce-que même mort, tu gagnes a être connu, si je puis m'exprimer ainsi, mais tout en
l'accompagnant, de façon privée, d'une circulaire.
Et j'ai eu quelques réponses.
C'est celle de [Mes Couilles] qui a le pompon!
Maintenant, je recopie le tout, texto.
(Le texte que j'envoyais en privé):
"Phil Jolly est mort...
c'est une star dans les étoiles.
Je ne m occupe pas souvent de mon mon-espace...
C’était une bien moche occase d'y aller et d'y poster la nouvelle.
Je me suis aperçu que bien des gens étaient dans mes amis sans que
je les connaisse ni d’Ève ni d'Adam....
Comme vous.
Puisque vous vous êtes invités chez moi sans me demander mon avis,
je publie donc ce faire-part chez vous aussi...
Et, par mail, je vous envoie donc cette présente circulaire que j'ai
préparée pour cette occasion la....
Car je suis poli, moi.
Mais sans vous dire bonjour, vous m'en pardonnerez peut être...
Ne m' ayant pas dit bonjour vous même...
Qui donc vous envoie a moi?
N'avez vous que des choses a vendre, et rien a dire?
Au plaisir de vous lire rapidement, sinon, je vous dirai au revoir...
Le Vicomte."
(Réponse)
21:34
DE :[Mes Couilles] ([Mes Couilles]@myspace.com)
"???
Ne vous ai-je posé tant de questions lorsque vous m'invitâtes à déposer sur ma page votre faire-
part?... Alors que c'est vous-même qui êtes venu me chercher... ;-)...
Le bonjour donc Jean-Pierre-Adrien-George!...
Moi c'est [Mes Couilles], et je suis d'accord avec toi, c'est bien d'avoir quelque chose à dire,
mais parfois une image parle d'elle-même, comme tu me l'as prouvé...
Maintenant, je suis ouvert à toutes discussions!... Je pourrai mener la valse en te demandant de
m'en dire un peu plus sur ce fameux Phil Jolly auquel je me suis intéressé après tes envois...
Je suis même allé voir la vidéo de l'interview et du clip de ce dernier... Ça tombait bien, je suis
dans une période de recherche d'archives sur le Bordeaux underground du début des années 80...
Belle époque à priori...
Voilà, dis-moi tout...
Une très bonne continuation...
[Mes Couilles]"
Pas mal, hein..?
Dans le genre "Voulez-Vous Valser Grand-Mère"...
I believe i'll dust my broom....
Article du journal Sud-Ouest
Peu de temps après ton départ, lors d'un non-concert de Strychnine dans un club ou il y avait pas
un chat et plus de courant, Boubou et Stéphane Medjoub m'ont regardé comme si j’étais un Martien,
et puis ils m'ont dit:
"Arrêtes ton char, il te reste quoi, il nous reste quoi, dix ans? Quinze...?
Dix ans a foutre le bordel, a nous éclater...
Parce-qu'après nous, mon garçon, y'aura plus personne pour le Rock And Roll..."
Sur le moment, je l'avais trouvée un peu raide, leur saillie, et même un tantinet déprimante...
Maintenant, je comprends un peu mieux.
Merci les gars. Yep, "Place Aux Jeunes", ca veut plus rien dire, et ca fout la rogne !
Y'a pas que ces jours-ci qu'ils pensent a toi, eux non plus.
"Tous Ces Jours"
Qui passent...
Et il faut en faire, tu sais, Philippe, pour ne pas qu'ils nous lassent...
J'ai pas des eu des journées faciles de chez facile, ces derniers temps, et c'est pour ca que
j'ai pas pu t'envoyer cette bafouille qui bafouille d'émotion a temps...
Fêter l'anniversaire de la mort d'un ami, ca reste quelque chose de spécial...
Mais, attendre un peu, toi, tu t'en fous pas mal maintenant.
"First thing you learn is that you always have to wait"
Tu connais bien la chanson.
Plus j'y pense, et plus je me dis qu'on aurait leur faire le coup d'annoncer ta mort...
On y avait même songé, quand tu m'avais bombardé impresario...
Ça nous avait bien fait rigoler, cette idée...
Mais on avait flippé en se disant que ca allait te foutre la poisse...
Si on avait su...
Et quand j'ai oublié un "L" a ton nom sur l'affiche du premier concert que l'on avait "organisé"
pour toi... T'avais pas moufté. Mais après, qu'est ce que tu nous avait passé..!
Si tu savais comme je m'en veux encore d'avoir annoncé que ton amie Chantal était la maman
d'Hugo, ton fiston, que je n'ai revu qu'a Biscarosse, au cimetière...
J'avais pourtant fait une interview de toi en 86 pour Sud-Ouest a l'occasion de sa naissance...
J'aurais du, j'aurais pu savoir que sa mère, Martine, était déjà partie depuis longtemps...
Mais tu étais très pudique, et tu tenais mieux le Whisky que moi...
Et je t'ai toujours connu au bras de Chantal...
C'est elle qui était a tes cotés quand tu es venu jouer a mes noces, et pour les dates avec
Willie Loco Alexander, en 1997...
Et a l'église.
Difficile de ne pas penser a cette idiotie de "grand orchestre dans le ciel".
T'imaginer la haut, avec John, le premier bassiste des Standards, Dominique, le guitariste des
Dogs, en train de jouer "Du Haut Des Cieux" pour ton frère, et Jimi Hendrix...
Ou "Marilyn", en duo avec Amy, pour le 666ème remariage de Barclay...
La haut, tout la haut...
T'es un vrai dragueur, Phil.
Ton charme agit comme un philtre.
C’était assez hallucinant a voir.
Les fiancés des barmaid avaient du chagrin de te voir au regime sexe.
"L'amour Et La Musique"...
Par cœur, sans partoches.
"Fidèle, fidèle, fidèle, comment pourrait-il en être autrement..?" (LSD)
T'en chiais du sang sur mon tapis d'orient...
Depuis le début des Standards, on se croisait, de temps a autres...
Avec plaisir, certes, mais j’étais surtout le fan qui est heureux de croiser un gars qu'il
admire, avec qui il est quand même assez copain pour se raconter quelques blagues devant un
verre... A une époque, tu me trouvais même la boulette...
Et c'est resté un peu comme ca jusqu’à la dernière fois ou je t'ai vu.
Y'en avait plein de bon petits gars, qui étaient tous prêts a venir a la Funhouse pour
enregistrer avec toi. On allait pas bâcler ton Ep...
Mais tu ne rappelais guère, parce-que tu savais des choses que je ne savais pas.
Et parce-que l'on souffrait.
Mon dernier souvenir de toi, ce n'est pas une de nos engueulades de petites vieilles, mais plutôt
quand on buvait du thé en mangeant du flan, en écoutant Willie Dixon.
Quand tu me racontais le soir ou t'avais pas pu aller voir Miles Davies jouer a Bordeaux parce-que
t'avais plus un flèche, et ou tu jouais du piano dans le hall de l’hôtel en attendant que ta
copine qui y bossait ait fini son service de nuit.
Tu jouais un truc a toi au petit matin blême, quand un homme noir très bien habillé était venu te
demander poliment si il pouvait jouer un peu de sa trompette avec toi...
Y'a t il des jours, y'a t il des nuits, la haut?
Comment ca se passe?
Qu'est ce qu'il s'y goupille?
La "Curiosité" y tue le chat?
T'as passé l'arme a gauche.
T'aurais pas pu la passer a droite...
Mais t'aurais vraiment pas du mourir du tout, mon salaud!
Ce soir, j'ai "Le Choix Des Larmes".
Pour ton anniversaire, on une lune, mon vieux, d'une force rare...
Une araignée de lumière.
Époustouflante, nazie et rigolote comme la toile, dans le ciel.
Moi et mes amis, on est tous de plus en plus plus ou moins morts.
Mais on fait ce qu'on peut, je te le jure.
En même temps que je t’écris, j’écris aussi une longue lettre a un ami qui lui est encore vivant.
Miraculeusement.
J'ai aussi envoyé une lettre aux Sonics...
En Anglais.
Avec ta "Sorcière"...
C'est Halloween, nom de Dieu..!
Ton déguisement doit être assez réussi, mais je te fais une grosse bise quand même!
A bientôt, Frère!
@mour
Jean Pierre
http://www.myspace.com/rockarolla17450
PS:
En MSN, une copine arrive et me dit:
"Koukou! Komenkiva Papy?"
"Pas fort, M'dame. Un ami vient de calancher..."
Pas de réponse.
Pendant un bon moment...
Je vais et je viens dans la maison...
Je reviens a l'ordi, et y'a ca, la réponse de Tess, sa fille de quatre ans...
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Llllllllllllllllllllllllllllllllll,nbvcw
C'est joli, hein?
Ben, le texte de "Bo Jolly" que s'est dépêché de m'envoyer Kick (T'es mort pour son anniversaire
en plus...) en document Word, parce-que j'arrive pas a tout comprendre et le copier moi même, même
en la jouant fort, ca donne un peu pareil quand je le décompresse...
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“>þÁŒýuQw¬H oî•á ÿÿ PK ! ‘ •ó N
_rels/.rels ¢ ( Œ’ÛJ A
†ï ßaÈ}7Û
"Putain JP, c'est chiant, faut tout te répéter dix fois! Fais toi mettre un appareil!",
que tu me disais...
J'attends mes petites cotes de porc en plastoc depuis six mois...
Ils ont du paumer le dossier.
Je vais les relancer.
Je te le promets.
Quand t'es mort, mes mômes ont du venir me chercher pour me montrer l'enterrement du Roi
Grenouille de Schrek et me faire un câlin...
DERNIÈRE MINUTE:
(Julien Sex-Toy a pu rendre ton texte lisible, Kick...)
BO JOLLY:
C’est un poète pervers
Portant costume à revers
Qui pianote ses frasques
Sur des rythmiques fantasques
Cet halluciné notoire
Lancé sur sa trajectoire
Jouit de tous les prétextes
Pour faire de la chanson à sexe
Ainsi un Lavomatic
Cet endroit inoffensif
Il en fit du classé X
Vrai salon pornographique
Quel fruit défendu l’inspire ?
Quelle fleur du mal il respire ?
Mais où cet Apollinaire
Va-t-il donc pêcher ses vers ?
Quel est son nom ?
Qui est cet homme ?
Dans notre ville l’affaire étonne
Serait-il un super surhomme ?
Parfaitement distingué
Toujours premier de la classe
Les filles bien informées
En parlent entre elles à voix basse
Quand dans les soirées mondaines
Elles croisent notre Verlaine
Elles font des yeux bateau ivre
Du Pen-Duick à la dérive
Car on prétend qu’il compose
Le soir au fond des alcôves
De brillants recueils de prose
Niquant les écrits-guimauve
Dis-moi mon ami
Que fais-tu de tes nuits ?
Sous tes yeux les bagages
Font un tel emballage
J’ai toujours l’impression
Que tu reviens d’un voyage
Je sens brûler sur vos lèvres
Cette question indiscrète
Pourquoi ce cher Mallarmé
A-t-il autant de succès ?
D’autant plus qu’il ne possède
Comme Chevrolet Corvette
Qu’un malheureux cyclopède
Et-ça-faut-oser-le-faire
Pour moi je suivis l’affaire
Durant une année entière
Cherchant la clé du mystère
Sur les pas du Baudelaire
Je rimai tard dans la nuit
Écumai fou les dancings
Usai descentes de lit
Et tapis mous tout standing
Bleu j’y ouïs que la classe
C’est de sortir de la masse
Alors je sus qu’en amour
Une réputation qui court
Finit toujours par faire
Boum !
1988 / Musique Kick
Phil avec Quidam a Mont De Marsan en 1976
BONDAGE:
Hugo le Momo:
http://www.myspace.com/hsupah
Philippe Jolly en 1987: "Curiosité"
http://www.youtube.com/watch?v=E0kbhmYAN0k
Pour se procurer le CD : Les Standards "Il Ne Fallait Pas Les Réveiller"
http://www.bordeauxrock.com/popup_boutique/standards.htm
Les Standards, l'historique:
http://rockmadeinfrance.canalblog.com/archives/2010/07/07/18526025.html
http://www.bordeauxrock.com/artistes/77-87/cd2/lesstandards.htm
Philippe Jolly, l'historique:
http://www.bordeauxrock.com/artistes/77-87/cd1/philippejolly.htm
DJ.Stéphane « Mr.Un Million D’albums » Medjoub de la Clef Des Ondes chaque lundi:
http://www.lacdo.org/
Jean Louis, un de tes amis...
http://www.cineproximite-gironde.fr/
Philippe Jolly, le "Jerry Lee des Standards s'est éteint aujourd'hui:
http://musique.blogs.sudouest.fr/archive/2010/10/19/philippe-jolly-mort-d-un-standard.html
BONUS:
FAIRE CRITIQUER VOS DISQUES FAVORIS…
(http://www.lisabuzz.com/)
DERNIÈRE CRITIQUE GÉNÉRÉE PAR LISABUZZ :
Les Standards
Divorcer
Chose étrange : Un sondage prouve que 75% des fans de Les Standards portent des mocassins. Il y a
du Hérbert Léonard dans Divorcer. Ce type de rock me donne envie de manger des gaufres. Sympa,
cette idée de mettre un bignou en fond musical.
DERNIÈRE CRITIQUE GÉNÉRÉE PAR LISABUZZ :
Les Standards
Extralucide
Après avoir écouté Les Standards, on est plus tout à fait le même. On gagne en maturité, en
intelligence et, pour ma part, en beauté. Extralucide est le plus mauvais disque de tout les
temps... selon moi. Mmm Very... Rock. Pour être honnête, nous, les robots, ne comprenons - hélas
- rien aux 1980s.
DERNIER BLOG CRITIQUÉ PAR LISABUZZ :
Blog : Rocka Rolla
Par : Le Vicomte de Rocka Rolla
Tantôt drôles, tantôt émouvants, toujours enrichissants, les posts écrits par Le Vicomte de Rocka
Rolla font du blog Rocka Rolla un grand espoir du web de demain. Il s agit, parait-il, du blog
dont les lecteurs disposent du QI le plus élevé. Cela ne m étonnerait pas. Pourvu que Le Vicomte
de Rocka Rolla ne s arrête jamais de nous régaler !
Rocknfolk Mag:
http://www.facebook.com/profile.php?d=100000527080585&sk=wall
.
RIP@ 256
Salut Philippe...
Je sais bien que t'es mort, mais je peux pas m’empêcher de t'écrire comme si tu étais encore la
parmi nous, nous qui t'aimons et aimons ta musique.
Ça fait un brin bizarre, je te l'accorde bien volontiers.
Mais bon, je suis pas le premier a le faire, tu sais?
Ton vieil ami Kick t'a dédié son dernier disque, qui est plutôt bonnard, et sur lequel il a
repris ton "En Équilibre", et ou il t'a fait une bien belle chanson...
"Bo Jolly", qu'elle s'appelle.

(Une de tes dernières photos aimablement envoyée par Chantal)
Tu nous manque.
On est tous la, avec nos souvenirs de toi.
"Comme des gros cons".
Comme tu disais souvent.
A ton enterrement, l’année dernière, y'avait que des bonnes bouilles, et tes parents nous ont
tous invités au restaurant pour qu'on se tape la cloche a ta santé...
Royal, mec.
Je pense a eux souvent.
On a joué ta musique a l'église, et au cimetière...
On a roulé des joints sur les tombes et les gars de pompes funèbres ont monté le son d'eux même.
Plusieurs fois... Ça leur plaisait, ta grande gueule, tes mots, ton piano, tes chansons...
Sans déc, ils faisaient de ces tronches... Au garde a vous, qu'ils étaient.
Ils se regardaient comme si le mec dans la boite, c’était un Johnny inconnu...
Y'en a un qui a noté le titre du disque, en douce, presque.

Je viens balancer ici, comme une fleur sur ta tombe, une chanson que tu aimais bien et qui n'est
disponible nulle part sinon sur le premier simple des Standards de 1981, ton premier disque.
J'ai pas pensé a te demander la vraie histoire de ce 45 tours, ou alors je l'ai oubliée...
Pourquoi a-t-on eu droit a "Divorcer" au lieu des "Avions Pirates" en face B...?
Pourquoi j'ai pas enregistré tes nouvelles chansons que tu les répétais dans mon salon?
T'avais même effacé une partie d'un de tes derniers concerts sur la cassette avant que je la
numérise, grand escogriffe!
Tu te foutais de moi parce-que tu montais te coucher en me laissant devant mon ordi et que j'y
étais déjà ou encore quand tu descendais le matin.
Je te répondais que si j'avais vécu en ville, et que j'avais eu une vie sociale digne de ce nom,
je n'allumerait un ordi que pour jouer de la musique ou télécharger un Thelonious Monk que je
connaissais pas...
Ce a quoi tu répondais invariablement:
"vu sous cet angle je comprends, mais c'est quand même un truc ou j ai du mal!"
Ben tu vois, la, je me sers de ca pour donner "Divorcer", deux photos de toi que tu aimais bien,
le seul article que tu as eu dans "Rock And Folk", et raconter quelques anecdotes...
Article paru dans Rock And Folk
Et si je commençais par les belles lettres?
Tu aimais bien les abrutis comme moi qui ont un stylo a la place de la bite.
En voila un chouettos!
Accroche toi bien a ton cercueil, ca vaut des points!
La preuve que t'aurais du faire semblant de mourir...
Tu vas voir, ca paye!
C'est par Myspace qu'on a eu cette perle d'écriture.
Quand je fulminais parce-que tout un tas de nazes s'invitaient chez moi pour poster leurs merdes
sur ma page sans même me dire bonjour, toi t'allais t'installer au piano, dédaigneux, non sans
m'avoir dit pour la centième fois;
"Qu'est ce que tu te fais chier avec ca?"
Ben, quand t'es mort, je t'ai écrit un texte, et je suis allé sur ma page, sur laquelle je
n'avais pas été depuis un bon moment, pour l'envoyer a mes amis... Leur annoncer la nouvelle...
Et la, ca a pas raté, j'avais quinze "Amis" de plus, inconnus au bataillon.
Je me suis dit que j'allais leur envoyer ton éloge funèbre (La même que celle de Rock And Folk) a
eux aussi, parce-que même mort, tu gagnes a être connu, si je puis m'exprimer ainsi, mais tout en
l'accompagnant, de façon privée, d'une circulaire.
Et j'ai eu quelques réponses.
C'est celle de [Mes Couilles] qui a le pompon!
Maintenant, je recopie le tout, texto.
(Le texte que j'envoyais en privé):
"Phil Jolly est mort...
c'est une star dans les étoiles.
Je ne m occupe pas souvent de mon mon-espace...
C’était une bien moche occase d'y aller et d'y poster la nouvelle.
Je me suis aperçu que bien des gens étaient dans mes amis sans que
je les connaisse ni d’Ève ni d'Adam....
Comme vous.
Puisque vous vous êtes invités chez moi sans me demander mon avis,
je publie donc ce faire-part chez vous aussi...
Et, par mail, je vous envoie donc cette présente circulaire que j'ai
préparée pour cette occasion la....
Car je suis poli, moi.
Mais sans vous dire bonjour, vous m'en pardonnerez peut être...
Ne m' ayant pas dit bonjour vous même...
Qui donc vous envoie a moi?
N'avez vous que des choses a vendre, et rien a dire?
Au plaisir de vous lire rapidement, sinon, je vous dirai au revoir...
Le Vicomte."
(Réponse)
21:34
DE :[Mes Couilles] ([Mes Couilles]@myspace.com)
"???
Ne vous ai-je posé tant de questions lorsque vous m'invitâtes à déposer sur ma page votre faire-
part?... Alors que c'est vous-même qui êtes venu me chercher... ;-)...
Le bonjour donc Jean-Pierre-Adrien-George!...
Moi c'est [Mes Couilles], et je suis d'accord avec toi, c'est bien d'avoir quelque chose à dire,
mais parfois une image parle d'elle-même, comme tu me l'as prouvé...
Maintenant, je suis ouvert à toutes discussions!... Je pourrai mener la valse en te demandant de
m'en dire un peu plus sur ce fameux Phil Jolly auquel je me suis intéressé après tes envois...
Je suis même allé voir la vidéo de l'interview et du clip de ce dernier... Ça tombait bien, je suis
dans une période de recherche d'archives sur le Bordeaux underground du début des années 80...
Belle époque à priori...
Voilà, dis-moi tout...
Une très bonne continuation...
[Mes Couilles]"
Pas mal, hein..?
Dans le genre "Voulez-Vous Valser Grand-Mère"...
I believe i'll dust my broom....
Article du journal Sud-Ouest
Peu de temps après ton départ, lors d'un non-concert de Strychnine dans un club ou il y avait pas
un chat et plus de courant, Boubou et Stéphane Medjoub m'ont regardé comme si j’étais un Martien,
et puis ils m'ont dit:
"Arrêtes ton char, il te reste quoi, il nous reste quoi, dix ans? Quinze...?
Dix ans a foutre le bordel, a nous éclater...
Parce-qu'après nous, mon garçon, y'aura plus personne pour le Rock And Roll..."
Sur le moment, je l'avais trouvée un peu raide, leur saillie, et même un tantinet déprimante...
Maintenant, je comprends un peu mieux.
Merci les gars. Yep, "Place Aux Jeunes", ca veut plus rien dire, et ca fout la rogne !
Y'a pas que ces jours-ci qu'ils pensent a toi, eux non plus.
"Tous Ces Jours"
Qui passent...
Et il faut en faire, tu sais, Philippe, pour ne pas qu'ils nous lassent...
J'ai pas des eu des journées faciles de chez facile, ces derniers temps, et c'est pour ca que
j'ai pas pu t'envoyer cette bafouille qui bafouille d'émotion a temps...
Fêter l'anniversaire de la mort d'un ami, ca reste quelque chose de spécial...
Mais, attendre un peu, toi, tu t'en fous pas mal maintenant.
"First thing you learn is that you always have to wait"
Tu connais bien la chanson.
Plus j'y pense, et plus je me dis qu'on aurait leur faire le coup d'annoncer ta mort...
On y avait même songé, quand tu m'avais bombardé impresario...
Ça nous avait bien fait rigoler, cette idée...
Mais on avait flippé en se disant que ca allait te foutre la poisse...
Si on avait su...
Et quand j'ai oublié un "L" a ton nom sur l'affiche du premier concert que l'on avait "organisé"
pour toi... T'avais pas moufté. Mais après, qu'est ce que tu nous avait passé..!
Si tu savais comme je m'en veux encore d'avoir annoncé que ton amie Chantal était la maman
d'Hugo, ton fiston, que je n'ai revu qu'a Biscarosse, au cimetière...
J'avais pourtant fait une interview de toi en 86 pour Sud-Ouest a l'occasion de sa naissance...
J'aurais du, j'aurais pu savoir que sa mère, Martine, était déjà partie depuis longtemps...
Mais tu étais très pudique, et tu tenais mieux le Whisky que moi...
Et je t'ai toujours connu au bras de Chantal...
C'est elle qui était a tes cotés quand tu es venu jouer a mes noces, et pour les dates avec
Willie Loco Alexander, en 1997...
Et a l'église.
Difficile de ne pas penser a cette idiotie de "grand orchestre dans le ciel".
T'imaginer la haut, avec John, le premier bassiste des Standards, Dominique, le guitariste des
Dogs, en train de jouer "Du Haut Des Cieux" pour ton frère, et Jimi Hendrix...
Ou "Marilyn", en duo avec Amy, pour le 666ème remariage de Barclay...
La haut, tout la haut...
T'es un vrai dragueur, Phil.
Ton charme agit comme un philtre.
C’était assez hallucinant a voir.
Les fiancés des barmaid avaient du chagrin de te voir au regime sexe.
"L'amour Et La Musique"...
Par cœur, sans partoches.
"Fidèle, fidèle, fidèle, comment pourrait-il en être autrement..?" (LSD)
T'en chiais du sang sur mon tapis d'orient...
Depuis le début des Standards, on se croisait, de temps a autres...
Avec plaisir, certes, mais j’étais surtout le fan qui est heureux de croiser un gars qu'il
admire, avec qui il est quand même assez copain pour se raconter quelques blagues devant un
verre... A une époque, tu me trouvais même la boulette...
Et c'est resté un peu comme ca jusqu’à la dernière fois ou je t'ai vu.
Y'en avait plein de bon petits gars, qui étaient tous prêts a venir a la Funhouse pour
enregistrer avec toi. On allait pas bâcler ton Ep...
Mais tu ne rappelais guère, parce-que tu savais des choses que je ne savais pas.
Et parce-que l'on souffrait.
Mon dernier souvenir de toi, ce n'est pas une de nos engueulades de petites vieilles, mais plutôt
quand on buvait du thé en mangeant du flan, en écoutant Willie Dixon.
Quand tu me racontais le soir ou t'avais pas pu aller voir Miles Davies jouer a Bordeaux parce-que
t'avais plus un flèche, et ou tu jouais du piano dans le hall de l’hôtel en attendant que ta
copine qui y bossait ait fini son service de nuit.
Tu jouais un truc a toi au petit matin blême, quand un homme noir très bien habillé était venu te
demander poliment si il pouvait jouer un peu de sa trompette avec toi...
Y'a t il des jours, y'a t il des nuits, la haut?
Comment ca se passe?
Qu'est ce qu'il s'y goupille?
La "Curiosité" y tue le chat?
T'as passé l'arme a gauche.
T'aurais pas pu la passer a droite...
Mais t'aurais vraiment pas du mourir du tout, mon salaud!
Ce soir, j'ai "Le Choix Des Larmes".
Pour ton anniversaire, on une lune, mon vieux, d'une force rare...
Une araignée de lumière.
Époustouflante, nazie et rigolote comme la toile, dans le ciel.
Moi et mes amis, on est tous de plus en plus plus ou moins morts.
Mais on fait ce qu'on peut, je te le jure.
En même temps que je t’écris, j’écris aussi une longue lettre a un ami qui lui est encore vivant.
Miraculeusement.
J'ai aussi envoyé une lettre aux Sonics...
En Anglais.
Avec ta "Sorcière"...
C'est Halloween, nom de Dieu..!
Ton déguisement doit être assez réussi, mais je te fais une grosse bise quand même!
A bientôt, Frère!
@mour
Jean Pierre
http://www.myspace.com/rockarolla17450
PS:
En MSN, une copine arrive et me dit:
"Koukou! Komenkiva Papy?"
"Pas fort, M'dame. Un ami vient de calancher..."
Pas de réponse.
Pendant un bon moment...
Je vais et je viens dans la maison...
Je reviens a l'ordi, et y'a ca, la réponse de Tess, sa fille de quatre ans...
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C'est joli, hein?
Ben, le texte de "Bo Jolly" que s'est dépêché de m'envoyer Kick (T'es mort pour son anniversaire
en plus...) en document Word, parce-que j'arrive pas a tout comprendre et le copier moi même, même
en la jouant fort, ca donne un peu pareil quand je le décompresse...
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†ï ßaÈ}7Û
"Putain JP, c'est chiant, faut tout te répéter dix fois! Fais toi mettre un appareil!",
que tu me disais...
J'attends mes petites cotes de porc en plastoc depuis six mois...
Ils ont du paumer le dossier.
Je vais les relancer.
Je te le promets.
Quand t'es mort, mes mômes ont du venir me chercher pour me montrer l'enterrement du Roi
Grenouille de Schrek et me faire un câlin...
DERNIÈRE MINUTE:
(Julien Sex-Toy a pu rendre ton texte lisible, Kick...)
BO JOLLY:
C’est un poète pervers
Portant costume à revers
Qui pianote ses frasques
Sur des rythmiques fantasques
Cet halluciné notoire
Lancé sur sa trajectoire
Jouit de tous les prétextes
Pour faire de la chanson à sexe
Ainsi un Lavomatic
Cet endroit inoffensif
Il en fit du classé X
Vrai salon pornographique
Quel fruit défendu l’inspire ?
Quelle fleur du mal il respire ?
Mais où cet Apollinaire
Va-t-il donc pêcher ses vers ?
Quel est son nom ?
Qui est cet homme ?
Dans notre ville l’affaire étonne
Serait-il un super surhomme ?
Parfaitement distingué
Toujours premier de la classe
Les filles bien informées
En parlent entre elles à voix basse
Quand dans les soirées mondaines
Elles croisent notre Verlaine
Elles font des yeux bateau ivre
Du Pen-Duick à la dérive
Car on prétend qu’il compose
Le soir au fond des alcôves
De brillants recueils de prose
Niquant les écrits-guimauve
Dis-moi mon ami
Que fais-tu de tes nuits ?
Sous tes yeux les bagages
Font un tel emballage
J’ai toujours l’impression
Que tu reviens d’un voyage
Je sens brûler sur vos lèvres
Cette question indiscrète
Pourquoi ce cher Mallarmé
A-t-il autant de succès ?
D’autant plus qu’il ne possède
Comme Chevrolet Corvette
Qu’un malheureux cyclopède
Et-ça-faut-oser-le-faire
Pour moi je suivis l’affaire
Durant une année entière
Cherchant la clé du mystère
Sur les pas du Baudelaire
Je rimai tard dans la nuit
Écumai fou les dancings
Usai descentes de lit
Et tapis mous tout standing
Bleu j’y ouïs que la classe
C’est de sortir de la masse
Alors je sus qu’en amour
Une réputation qui court
Finit toujours par faire
Boum !
1988 / Musique Kick
Phil avec Quidam a Mont De Marsan en 1976
BONDAGE:
Hugo le Momo:
http://www.myspace.com/hsupah
Philippe Jolly en 1987: "Curiosité"
http://www.youtube.com/watch?v=E0kbhmYAN0k
Pour se procurer le CD : Les Standards "Il Ne Fallait Pas Les Réveiller"
http://www.bordeauxrock.com/popup_boutique/standards.htm
Les Standards, l'historique:
http://rockmadeinfrance.canalblog.com/archives/2010/07/07/18526025.html
http://www.bordeauxrock.com/artistes/77-87/cd2/lesstandards.htm
Philippe Jolly, l'historique:
http://www.bordeauxrock.com/artistes/77-87/cd1/philippejolly.htm
DJ.Stéphane « Mr.Un Million D’albums » Medjoub de la Clef Des Ondes chaque lundi:
http://www.lacdo.org/
Jean Louis, un de tes amis...
http://www.cineproximite-gironde.fr/
Philippe Jolly, le "Jerry Lee des Standards s'est éteint aujourd'hui:
http://musique.blogs.sudouest.fr/archive/2010/10/19/philippe-jolly-mort-d-un-standard.html
BONUS:
FAIRE CRITIQUER VOS DISQUES FAVORIS…
(http://www.lisabuzz.com/)
DERNIÈRE CRITIQUE GÉNÉRÉE PAR LISABUZZ :
Les Standards
Divorcer
Chose étrange : Un sondage prouve que 75% des fans de Les Standards portent des mocassins. Il y a
du Hérbert Léonard dans Divorcer. Ce type de rock me donne envie de manger des gaufres. Sympa,
cette idée de mettre un bignou en fond musical.
DERNIÈRE CRITIQUE GÉNÉRÉE PAR LISABUZZ :
Les Standards
Extralucide
Après avoir écouté Les Standards, on est plus tout à fait le même. On gagne en maturité, en
intelligence et, pour ma part, en beauté. Extralucide est le plus mauvais disque de tout les
temps... selon moi. Mmm Very... Rock. Pour être honnête, nous, les robots, ne comprenons - hélas
- rien aux 1980s.
DERNIER BLOG CRITIQUÉ PAR LISABUZZ :
Blog : Rocka Rolla
Par : Le Vicomte de Rocka Rolla
Tantôt drôles, tantôt émouvants, toujours enrichissants, les posts écrits par Le Vicomte de Rocka
Rolla font du blog Rocka Rolla un grand espoir du web de demain. Il s agit, parait-il, du blog
dont les lecteurs disposent du QI le plus élevé. Cela ne m étonnerait pas. Pourvu que Le Vicomte
de Rocka Rolla ne s arrête jamais de nous régaler !
Rocknfolk Mag:
http://www.facebook.com/profile.php?d=100000527080585&sk=wall
.
mardi 27 septembre 2011
Strychnine - Coupures De Presse Et Souvenirs...
Quatre heure du mat. J'ai des frissons...
Trois heures de sommeil toutes les quinze heures...
Deux semaines que j'essaye en vain de déboguer cet ordinateur.
Un an bientôt que Phil Jolly s'est fait la malle...
Zéro tolérance a cet étrange traitement...
Réveil en sursaut, un bras paralysé, la tête pleine de cauchemars et de fantômes.
Il fait encore bien nuit.
L'heure froide approche.
L'été s'en va...
Strychnine revient sur les scènes dans les semaines a venir, bien vivant, brulant du Feu de Dieu alors que je me sens comme un Diable Mort...
Et pour fêter ca, dans cet ordi bloqué, je n ai que ces souvenirs, ces reliques a vous donner...
J'ai l'impression de déterrer ce foutu fémur de Jim Morrison qui hante les rêves tordus de MC Domi et d'en sucer la moelle pour etre defoncé le restant de mes jours...
"LES PAROLES S'ENVOLENT ET LES ÉCRITS RESTENT"
En relisant ces coupures de presse, mon cœur se brise en mille-et-une larmes de pinard bon marché.
Le cul fêlé de ma cafetière en profite pour céder... Une mare dans la cuisine...
Une des rares fois en quinze ans ou je dois lutter avec cette envie de se servir un verre de gnôle au réveil...
Tellement l'habitude de recevoir la visite de mes démons... Ils me tiennent compagnie...
Mozart n'aboie même plus quand ils débarquent.
Je regarde briller l'étoile du matin. Je me sens moins seul... Tout la-haut, avec elle. Avec elle qui s'en va.
Alors, je rallume l'ordinateur mourant. Je me souviens de la cheminée électrique que les vieux voisins de mon pote avaient dans leur appartement, dans la cité de béton. Ça leur donnait la fausse chaleur d'un faux feu dans leur fausse maison. On avait douze ans, et on trouvait ca sordide. A l'aube, on écoutait religieusement le premier Velvet de son grand frère qui avait disparu du coté de Bombay...
Et c’était comme si on priait pour lui.
La voix nue de Kate Bush danse comme des flammes sur l'écran de néon fade. Le néon. L'halogène des années soixante dix. Sa lumière crue au plafond des cuisines, des bars, des salles de classes et des salons. Qui tombait sur les maquillages a refaire, les lunettes noires, et les yeux en bataille.
L’Anglaise me fait pianoter mes souvenirs...
Interrogation écrite. J'ai lu le sujet. J'ai eu tout mon temps pour réviser.
Six ans, ca peut paraitre long si on ne vieillit pas.
Zombie Dance...
Mon palud finit par couler a pic comme une pierre au fond du lit de la Garonne avec les Gavroches et les Goliath.
Mes gosses en fond d’écran ont disparu, mais au moins, je n'ai pas eu le paquet bleu Gitanes...
Je me demande si les boules de cristal des voyantes de la Foire des Quinconces ricochent encore comme des galets sur les eaux noires du port.
Ou sont les visages de tout ceux qui y ont disparu avec ce Rock and Roll en linceul?
Ou sont les reflets des visions hallucinées de Richard?
Ou sont les mimiques du Petit David?
Dans les yeux de l'accordéoniste?
Dans le gris des nuages pleins de pisse?
Bordeaux, c'est les cales sèches pleines du sang de la terre comme une eau lourde sans prix ni avenir.
C'est une ville qui te vendange, qui te fait grandir dans un tonneau avec l'homme qui rit...
Pour que ta forme divertisse la cour du Chaban-Delmas de service... C'est une nasse.
Au dix huitième siècle, les bourgeois de Bordeaux s’étaient fait construire leurs hôtels particuliers avec le palais Gallien.
Un peu comme si les Romains avaient démoli le Colisée.
Bordeaux, l’été, ca pue encore plus qu'un politicien. Et c'est encore comme ca...
Bordeaux, c'est des caves qui suintent le salpêtre que des salauds ont parfois mélangé a la poudre pour faire le poids.
Les infiltrations qui font que ton câble traine dans l'eau et les rats pendant que tu répète...
Quatre cent ans anglaise, Bordame la Gironde, en cette fin d’années soixante-dix, avait fini par enfanter de ces
jeunes squelettes en costards Emmaus et pantalons léopards de gonzesse qui braillent comme des Montesquieu aveugles.
Anarchie Pour Le UK...
Quand bien même je n'y suis pas né et que je n'y vis plus, elle reste et restera en mon âme ma première encre...
Je me souviens souviens de tant de choses...
La religieuse au chocolat du 1er dimanche du mois que mon père coupait en quatre comme un cheveu de Samson...
C'était pas si mal, ca, dans cette pièce unique qui nous servait de conapt. Chiottes sur le palier.
A "La Lyre Girondine", Rue Du Loup, a deux pas du futur "Rocka Rolla", ca se passait moins bien...
"Merci qui? Merci mon chien?"
"Merci mon chien..."
Une grande baffe, et tonton ramasse par terre le cannelé, le bouffe devant moi, mais ma joue me fait même pas mal.
Regarde maman...
Sans la tête!
"LA GUERRE EST A LA PORTE, ET LA PORTE EST OUVERTE" (S.T.O)
Les immenses tas de planches en bois des iles sur les docks sentaient "plus-bon" que les chiottes des gens riches,..
Gamin, je courrais entre ces futurs cercueils de luxe, et c’était mes montagnes a moi, mon New-York en Espagne, et tout la haut, la tranche de ciel était toute petite, longue comme un jour sans pain...
Les morutiers partaient et revenaient. Toute la ville était a quai dans les lueurs incertaines des réverbères.
On entendait en hurlant les chaines de leurs ancres ferrailler et leurs sirènes alerter les blockhaus de la base sous-marine comme des avions pirates.
Bordeaux c'est aussi le pluriel de Bordel.
Certaines avenues y portent encore le nom d'esclavagistes...
Les tapineuses et les petits gitons qui venaient boire un café et se faire un fix a travers leurs bas résilles dans
mon arrière-boutique après une nuit a la gare ou a casteja, ils aimaient bien Strychnine...
Ils me donnaient un coup de main pour coller des Rocka Rolla sur les codes-barre qui venaient d'apparaitre sur les pochettes de disques...
Dans le portefeuille de l'une d'entre elles, y'avait la photo du pied de Marilyn, avec l’étiquette qui pend a son orteil...
Cette photographie qu'aimait tant Gainsbourg.
Ce Gainsboug que notre copine vénérait.
Lui qui l'avait "ramassée" un matin lorsqu'elle faisait le métier a Paris.
Après avoir étendu une bâche de vynil noir par terre Rue de Verneuil, le Grand Monsieur l'avait suppliée comme un enfant nu de lui pisser dessus,..
Pour l’éteindre.
Nos illusions donnaient sur la cour et y'avait pas de miracles.
Phil Jolly chantait "Alcool" comme personne et il ne reviendra pas pour autant...
A partir de demain, pour ca, ce sera toujours pareil...
Certaines choses ne changent jamais. Nous sommes le temps...
A l’époque ou elle nous racontait cette douloureuse expérience, on bouffait du Gainsbourg mourant a petit feu en direct sur les six chaines de la télévision nationale... Un client qui travaillait a la morgue en face de "L'appart" d'Improvisators-Yves, un autre magasin de disques, nous dira en rigolant comme un bossu (expression typiquement Bordelaise) que nos cadavres pourrissaient de moins en moins vite avec tout les conservateurs qu'on s'envoie dans la graille...
Ce matin je fais la toilette des maccabs dans photoshop, et j'ai une putain de pensée tendre pour eux...
Les amis qui ne sont plus la pour danser avec nous sont devenus mon fond de commerce.
Mais je sais qu'ils feront leur possible pour que j ai du chauffage cet hiver...
Des fois, les morts vous aident plus que les vivants...
Est ce que je pourrai bourrer les chaussures trop petites que l'on vient de me donner avec ces articles de journaux maintenant qu'ils sont numérisés?
Y'a juste assez pour se torcher le cul avec.
De toutes façons, je me le lave, parce que c'est plus propre.
Et parce-que moi, j'ai pas peur de me le toucher avec les doigts.
"JE SUIS PAS PD, TU VOIS, MAIS SI JOHNNY ME DEMANDAIT DE LUI FAIRE UNE PIPE, BEN JE LUI FERAIT!" (fan de Johnny)
Même mes potes pédés arrivent pas a retrouver les numéros de "Gai-Pied" ou le groupe avait Posé nu...
Surement que des collectionneurs les ont, bien cachés dans la pochette intérieure de l'album sur leurs rayonnages de peur que leurs femmes les trouvent.
Quand on faisait les poubelles, c'est pourtant ce qu'on y trouvait le plus, les revues porno homo!
Pas de quoi se soulager dans une chaussette pleines de nouilles.
un traitre adipeux a dit récemment dans un forum que j avais sorti le premier 45t de strychnine en 76 et des
Bootlegs des Sex Pistols et des Ramones... Mauvaise langue de bois...
J'ai enregistré trois concerts de Strychnine quand j’étais gosse. Il ne m'en reste qu'un sur une cassette Scotch,
dont je ne sais même plus l'origine... Salle Bellegrave 78, me soutient Denis mon voisin de l'époque...
Et qu'est devenu cet autre Denis qui avait enregistré Mont De Marsan?
Et qui donc possède une copie du concert retransmis sur Europe-1?
Ces photos feraient joli, photocopiées en rose, sur un disque blanc...
Pour avoir abordé souvent le sujet avec diverses personnes, je sais que les références a l'identité sexuelle les ont foutus dedans...
Ongles noirs et androgynie, ca passe pour Jagger dans Performance, les New York Dolls et Alain.Z.Kan, mais ca casse pour les fans de Téléphone et de Johnny. Le non-dit est la. Bien gluant.
Non, les rubipèdes n'aimaient pas du tout Strychnine ni les Standards... Rock And Folk non plus.
Plus de risques? T’inquiète pas, journaleux... Y'en avait, du risque...
Et le sida est arrivé. Et on a bandé pour ca..! Roulette Russe...
Guiguine et Yaourt et tant d'autres ne sont plus la pour dire comment c'est romantique d’être Roméo et Juliette pour de vrai...
"ILS ÉTAIENT HEUREUX, ET ILS NE LE SAVAIENT PAS" (Tellek et Stilla - Les Solex "That's The Bag I'm In")
En bons branleurs qu'on était, Luc Robène et moi, après nos cours au CES Jean Moulin du Bouscat, à coté de l'usine a café et de l'ancienne Gestapo devant laquelle la plus célèbre photo des Standards a étée prise, on se retrouvait chaque mercredi et samedi après midi en centre ville, Place Gambetta.
Tchourer des disques, ca le faisait bander, Luc! Littéralement! Comme dans "Pas facile"..!
Il m'avait apprit comment repartir de Reporter-Photo avec de quoi écouter toute la semaine pour le prix d'un seul album...
C’était situé dans la Galerie-Bordelaise, en haut de la rue Sainte-Catherine, la plus longue piétonne d'Europe, donc la plus dangereuse.
"Kiss Alive" et "Never Mind The Bollocks" avaient étés mes premiers butins...
Y'aurait un livre a écrire sur cet estanco chic ou les vendeurs salariés faisaient tous partie d'un groupe 'punk' et
se foutaient totalement de surveiller la clientèle...
Ils préféraient s'occuper de faire venir les 45t de Pere Ubu ou des Cramps.
C'est la que j'avais fait ami en 78 avec Christian, ce grand punk fraichement débarqué de Rouen...
Après un inventaire de trop ou il ne purent que constater qu'il y avait plus de vols que de ventes, tout a cessé.
Leurs fausses cameras sont devenues des vraies, et ils ont fermé le rayon disques.
Par connerie pure, on allait des fois a Bermond-Siler essayer de braquer une galette pour prouver qu'on était un vrai pro.
C'est comme ca que je me suis fait crever aux Dames de France avec le premier Stooges pour ma Véronique...
On piquait rien a Bulle parce-que c’était une coopérative et qu'il y avait William, ni a Cobra parce-que les cut n'y étaient pas chers.
Une fois, en 77, je suis parti de chez un vrai Disquaire avec un Hound Dog Taylor sous mon pull.
Sans l'avoir payé... Ça me hante encore...
Au fur et a mesure, je vous raconterait quelques histoires. Plus ou moins bonnes...
Luc avait une dégaine pounque avec ses cheveux courts et ses chemises blanches.
Moi c’était plutôt cuir noir et gnôle. Ron Asheton de 120 Kg...
J'allais pas couper mes ripes pour un truc qui virait très vite "mode"!
Et puis ca aurait trop fait plaisir a mes vieux...
Place de la Victoire, dès l’apéro, ca "tournait" autour du tertre de gazon.
Tout ce qui pouvait rouler, mobs,caisses et même camions, ca se la jouait "Rollerball" a toute blinde.
Des fois, dans un brouillard de caoutchouc cramé ca dérapait direct dans les terrasses des cafés.
Y'avait de l'action.
Avoir fait quelques tours en 103 était une de mes fiertés.
Un soir, des types ont retourné l'ambulance qui venait d'arriver, et après ce dernier coup d’éclat, tout ca s'est calmé un brin.
On allait voir Strychnine. Même qu'une fois on y est allés a deux sur le mini vélo de sa sœur.
Le Grand-Parc, c’était notre Grande-Ballroom a nous et la Bande du Rex existait vraiment, même si elle s'appelait pas comme ca.
Christian de Rouen est devenu Grand-Claude et l'autre Christian, Kick...
Valstar la bière des stars, cachetons, buvards et datura nous mettaient la tête a l'envers et le cœur en joie...
François, tu te rappelle quand j avais passé la nuit a hurler avec ma guitare, enfermé dans tes chiottes?
C’était avec Les Quéquettes Au Repos ou Little Zob Dirty qu'on faisait "Interstellar Overdrive" super-speed?
Et le stop marchait assez bien, en ce temps la...
On allait se commencer au Bar Des Cours et se finir au Dingo... ou a "La Chevrière"...
Ahhhh "Le Pied", comme on l'appelait... J'y ai même tenu le vestiaire et dormi ivre-mort dans
les bambous après m’être cassé la gueule dedans bien plus souvent que je ne l'aurais du...
Oula..! Tout le monde avait une R8 sur le parking et un canon scié dans le coffre...
"Positive Vibrations", c’était les bons soirs...
Sinon, la musique, c’était plutôt un Téléphone, un Nina Hagen, un Lavilliers, et on recommence...
"UN ZONARD QUI A SES PAPIERS" (seule phrase de Lavilliers qui faisait pas "nanar")
Strychnine a signé. En bas du papier. Avec le diable. Plusieurs fois, en plus... Comme tout le monde...
Chaque maison de disques de la ville-lumière voulait son groupe de "Rock Français".
(aussi con que "c'est pas mal, pour des filles" qui se disait au sujet des Runaways...)
Puisque c’était ca qui commençait a se bien vendre.
Dans le public, On les repérait aussi facilement que des flics, ces mecs en futals de cuir et lunettes noires,
attaché-case pleins de contrats tout neuf a la pogne et qui ne reniflaient pas que de mépris.
S'abaisser a aller en province pour les uns... Se forcer a vivre a Paris pour les autres... C'est pas un cliché...
C'est une réalité qui a la vie dure. Chaque camp a son histoire pourrie a raconter la-dessus...
Voila ma préférée:
En 84, Mc-Domi bossait comme un rat dans le métropolitain sous le Père-Lachaise et c’était pas la joie pour lui.
L’année ou tout a vraiment commencé a merder.
Un matin de ciel de faïence glauque, Phil et Boubou lui font signe de l'autre coté du quai en gueulant.
"Oooh putaing!! Un Bordelais!!" (Domi est Basque...)
Et ils traversent la voie sans faire gaffe pour le serrer dans leurs bras...
A Herouville, le studio ou AZ avait envoyé Strychnine enregistrer son disque, Iggy Pop et Bowie n’étaient plus qu'un glorieux souvenir et le batteur sous acide d'Hawkwind qui avait foutu un tronc d'arbre dans la cheminée était sorti d'asile psychiatrique...
Richard Spleen, qui y est sans doute encore au moment ou j'écris ces lignes me disait qu'il existait une bande live d'un festival a Lyon ou ils avaient joué "comme les Heartbreakers"...
Comme pour le L.A.M.F de Johnny Tonnerre, peut être que la version cassette de "Jeux Cruels" sonne mieux que le vynil..?
En tout cas, les textes écrits a la main sur des pages de cahier d'écolier clairfontaine par chaque membre du groupe sur la pochette intérieure n'y sont surement pas...
Pas plus qu'il n'y a d'édition CD des deux albums de strychnine.
Il n'existe que la compilation "Amour Dehors" pour laquelle ils ont du payer une fortune a Universal les droits des quelques chansons qui y figurent.
En 95, si on avait pas passé un coup de fil d'une cabine a ma femme pour lui dire de planquer les champignons, a mi-chemin de chez Laurent Thibaud, on aurait pas su qu'il venait de décommander a la dernière minute notre rdv pour remixer le 1er album, sous prétexte que les bandes étaient perdues...
Boubou et moi on avait chialé comme des enfants de Kobaia.
Sur l'aire, on avait plus les chansons.
On avait juste un shilom et du chagrin.
Ça nous a fait le même coup récemment alors que nous racontions nos souvenirs, les larmes aux yeux, a un petit arriviste qui se faisait du fric sur notre dos et sur celui d'Arte...
Au bout d'une heure, il nous avait arrêté net:
"Merde! J'ai oublié de mettre une bande... Vous me la refaites..?"
"STRYCHNINE A L'ANTIDOTE"
Luc Maldoror, dit "Boubou"...
Trois fois dans sa vie, il a été une "Star", au sens "Show Business Français" du terme.
Avoir sa gueule en grand sur les affiches et dans les journaux...
A 18 ans avec Strychnine, puis avec Gamine et ensuite avec Les Standards...
De quoi vous faire tourner la tête, non..?
A bordeaux, tout le monde le connait.
A bordeaux, tout le monde croit le connaitre...
Trente cinq ans qu'il promène sa dignité et son Rock And Roll...
De Saint-Michel a Bacalan, des Chartrons a la Planète Mars...
En ce qui me concerne, je le place tout la-haut, aux cotés de Gene Krupa, Jerry Nolan et Elvin Jones.
Sauf que lui est encore vivant... Il est même Grand-père...
Il est un de ceux qui me donnent la force de tenir le coup.
La force d'aller jusqu'au bout.
La force de vivre pour voir grandir mes petits enfants...
Alors, je vais aller me laver, parce-que j'ai la chance d'avoir un chez-moi...
Alors, je vais aller manger, parce-que j'ai la chance d'avoir encore de quoi...
Parce-que j'ai envie de vivre et d'aller danser avec cette fille...
Parce-que je suis fatigué d'avoir écrit tout ce charabia entre deux pannes.
Parce-que je suis fatigué de mes phrases toutes faites que mon ordi défait..
Parce-que tout ce qui nous tue pas nous rend plus...
...Ra Gna Gna Gna, Gna...
...La nuit peut bien tomber...
Mais si on tombe avec, on peut plus danser...
Pour beaucoup de gens, c'est tout le temps la nuit.
Si vous le pouvez encore, restez debout!
Il n'y aura peut être personne pour vous ramasser.
"Loose sleep baby, stay away from bed..." (The Stooges)
"Il faut être dur, si on veut que ca dure..." (Strychnine)
@mour
Le Vicomte
http://www.myspace.com/rockarolla17450
BONDAGE :
Strychnine Officiel Site!
http://www.myspace.com/strychnine33officiel
Strychnine Nouvel album 2010
http://www.myspace.com/strychninenewrecord2010
Strychnine Fan site!
http://www.myspace.com/strychnine33
Kick De Strychnine
http://www.facebook.com/profile.php?id=100002184733470&ref=pb
http://www.myspace.com/kickdestrychnine
Total Heaven, le Disquaire de Bordeaux
http://www.facebook.com/profile.php?id=1153132591&ref=pb
Sons Of The Dolls, le blog ou vous téléchargerez les deux albums de Strychnine
http://sonsofthedolls.blogspot.com/
PS:
Si vous avez des commentaires, ou des souvenirs du Bar Des Cours a partager,
faites le sur cette page,
parce-que la personne de Lille qui chargera ces photos ne fouillera pas le fil vos conversations
facebook pour les avoir..!
(Vous n'avez qu'a marquer "Anonyme" et ca marche sans avoir a s'inscrire!).
Je n'ai rien pu poster jusqu’à ce jour.
Trop tard pour annoncer le concert de Kick au "Cercle Des Poètes Disparates",
qui a eu lieu vendredi 23 septembre et encore moins y assister...
Sitarsonic sera le samedi 19 nov, au "Quai Largo" Quai Des Chartrons.
http://www.myspace.com/events/view/11441004
Grande Days
Si j'avais une machine a remonter le temps
Je t’emmènerais avec moi
Aux beaux jours de la Grande
Y voir les merveilles qui s'y passaient...
Les murs brillants de couleurs
Et l'odeur de l'encens dans l'air...
Y entendre la musique résonner, furieuse,
Quand les Strychnine y jouaient...
Dans le palais de danse psychédélique
Quand les lumières tournoyaient
Et que les gens s’éclataient librement
Quand tout le bordel explosait
Grande Days, Grande Days
J'y ai eu des nuits sauvages
Aux beaux jours de la Grande
Tu étais la a La Grande
Je me souviens de toi
Tes cheveux descendaient plus bas que tes épaules
Et tu portais des chaussures couleur d'arc en ciel
T'etais la avec une gonzesse en minijupe,
Ils l'appelaient "Sœur Mystère", et
Un de nous était déflagré, et
Ce n’était ni elle ni moi.
Pasque tu parlais avec des mots-fluo, et
Tu jurais que c’était vrai
Que tu pouvais entendre les couleurs, et
Que tu pouvais aussi voir la musique.
Tout seul une nuit dans la salle de bal
J'ai entendu un douloureux appel de l’au-delà
Comme si une âme torturée se lamentait
Au plus profond de ses murs.
De mes souvenirs de la Grande,
C'est celui-la qui me trouble le plus.
Je ne pensais pas que l'endroit était hanté
Jusqu’à ce que j'ai entendu le fantôme de la Grande...
Maintenant la Salle De Bal est vide
Personne ne vient plus y jouer
Ils ont enlevé la sono
Et emporté les lumières.
Mais, si La Grande pouvait parler
Quelles histoires elle raconterait,
De l’époque ou la musique roulait et tonnait
Comme des feux d'artifices de l'enfer.
De la violence sur le parking, et
De la folie en coulisses
Quand la scène de Bordeaux explosait, et
Que La Grande était la dernière rage
Grande Days, Grande Days
J'y ai eu des nuits sauvages
Aux beaux jours de la Grande
(Texte de Rob Tyner - Chanteur du Mc5 disparu en 1991)
Grande Days
http://www.youtube.com/watch?v=gyrcUlX7sPg
mardi 23 août 2011
Kick De Strychnine
Kick De Strychnine
http://www.facebook.com/profile.php?id=100002184733470&ref=pb
http://www.myspace.com/kickdestrychnine
Kick est le chanteur de Strychnine...
Et comme le dit le message gravé par Boubou le batteur a même le vinyle d'une de leurs rééditions,
"Même vieux, on t'emmerde encore!"
Strychnine existe encore!
Strychnine vient de foutre le feu au Saint-Ex de bordeaux récemment...
A trois...
David le bassiste est parti.
Kick, Boubou et Luc sont méchamment vivants!
Deux guitares , une batterie, des voix, de la sueur, de la bière...
Et des chansons!
Et Kick en a tellement, et les vils impératifs économiques étant ce qu'ils sont, empêchant les orchestres
de répéter, de se produire, qu'il a du faire un album solo!
Seul sur ce disque par force, sans même une bourgeoise édition en vinyle pour le plaisir des collectionneurs
avertis et des jeunes innocents aux mains pleines et parfois au cœur vide, Kick envoie le bois, et tout les
fantômes de sa vie, Philippe Jolly, Bolan, ses amis, ses souvenirs et la réalité résonnent en cœur avec lui!
Kick est un Rocker.
Un vrai.
Tout simplement.
Pas un de ceux qui sortent leur perfecto bien ciré pour aller a la messe, et qui d'un regard calment l'envie
de danser de leur gonzesse si par hasard l'orchestre est bon...
Le public "Rock" a mal vieilli... Très mal vieilli...
Pas Kick...
Le Rock and Roll ne peut pas mourir ni même vieillir...
Ce disque en est la preuve.
Puissant, plein, sincère, fort, bruyant et brutal.
Retour de Kick!
Seul avec ses machines, sa guitare et sa chemise de bucheron, tel un John Fogerty de la dèche, bien plus qu'un survivant, il écume les scènes de France depuis un moment déjà, et personne ne le sait...
Pourquoi?
Parce qu’il est honnête et droit et que de nos jours, cela fait peur...
Il éclate les bars louches et les gens de la rue dansent.
Le public de TF1 des campings l'acclame comme le héros qu'il est...
Kick est une vraie Pop-Star, et beaucoup donneraient leur couille gauche pour être a sa place, mais ils le
laissent crever dans le caniveau parce qu ils sont jaloux de lui!
Et ça craint!
Cher!
Parler "entre amis" le langage de l’âme, du cœur et de la chair, ça les fait chier!
Et "Le Roi va chier tout les jours" disent nos amis Italiens...
Un artiste Pop, ça a besoin de bouffer!
Si d'aventure l'aventure de le voir en chair et en os vous tente faites lui signe!
Si vous êtes cool, il vous fera un prix.
Les vrais baladins, de ceux qui ne seront jamais le bouffon d'aucun roi, y'en reste plus guère!
En ce moment c'est comme la guerre , non?
Achetez son disque, Motherfuckers!
@mour
Le Vicomte
"The only questions worth asking today are whether
humans are going to have any emotions tomorrow,
and what the quality of life will be if the answer is no."
Lester Bangs
(Les seules questions qui valent le coup d’être posées aujourd'hui sont de savoir si les humains
auront encore des émotions demain, et quelle sera la qualité de notre vie, si la réponse est non.)
Bio de Strychnine:
Réunis en 1976, arrogants et sectaires, ils vivent dans les vieux
quartiers de Bordeaux: les répétitions dégénèrent en exhibitions dans
leur cave de la rue Buhan, le " local ".
En août 77, le groupe s'impose sur la scène du Festival punk de Mont-
de-Marsan en compagnie des "Clash" et autres "Damned" !…
Strychnine n'aura qu'un idéal: se défouler en public!
Pendant quatre ans, sillonnant la France dans un corbillard racheté à
bas prix, ils multiplient les concerts partout où c'est alors possible,
avec la même fureur intégriste.
Après un premier simple autoproduit (78), le " Suspect "
( " je suis jeune et je t'emmerde ") dont la pochette est confectionné
dans du sac poubelle, le groupe commet l'erreur de jeunesse de signer
pour une major.
Il enregistre l'album " Jeux cruels " (80).
Strychnine se trouve coupé de son public potentiel malgré un pouvoir
scénique unanimement reconnu et la fascination pour des groupes tels
que "Stooges" et "New York Dolls".
C'est après l'enregistrement du 2ème album " Je veux " et avant qu'il
ne soit dans les bacs que le groupe décide de s'autodétruire en beauté.
Un soir de janvier 82, dans leur salle fétiche du Grand Parc pleine pour
l'occasion, les 3 Strychnine rescapés joueront …3 morceaux, avant de
s'acharner sur la batterie et les amplis…Long live Rock'n'Roll !
"Génération vaincue": une des premières composition du groupe (77),
titre fétiche, fera jusqu'à la fin l'ouverture de tous les concerts de
Strychnine.
in "Bordeaux Rock"
http://www.facebook.com/profile.php?id=100002184733470&ref=pb
http://www.myspace.com/kickdestrychnine
Kick est le chanteur de Strychnine...
Et comme le dit le message gravé par Boubou le batteur a même le vinyle d'une de leurs rééditions,
"Même vieux, on t'emmerde encore!"
Strychnine existe encore!
Strychnine vient de foutre le feu au Saint-Ex de bordeaux récemment...
A trois...
David le bassiste est parti.
Kick, Boubou et Luc sont méchamment vivants!
Deux guitares , une batterie, des voix, de la sueur, de la bière...
Et des chansons!
Et Kick en a tellement, et les vils impératifs économiques étant ce qu'ils sont, empêchant les orchestres
de répéter, de se produire, qu'il a du faire un album solo!
Seul sur ce disque par force, sans même une bourgeoise édition en vinyle pour le plaisir des collectionneurs
avertis et des jeunes innocents aux mains pleines et parfois au cœur vide, Kick envoie le bois, et tout les
fantômes de sa vie, Philippe Jolly, Bolan, ses amis, ses souvenirs et la réalité résonnent en cœur avec lui!
Kick est un Rocker.
Un vrai.
Tout simplement.
Pas un de ceux qui sortent leur perfecto bien ciré pour aller a la messe, et qui d'un regard calment l'envie
de danser de leur gonzesse si par hasard l'orchestre est bon...
Le public "Rock" a mal vieilli... Très mal vieilli...
Pas Kick...
Le Rock and Roll ne peut pas mourir ni même vieillir...
Ce disque en est la preuve.
Puissant, plein, sincère, fort, bruyant et brutal.
Retour de Kick!
Seul avec ses machines, sa guitare et sa chemise de bucheron, tel un John Fogerty de la dèche, bien plus qu'un survivant, il écume les scènes de France depuis un moment déjà, et personne ne le sait...
Pourquoi?
Parce qu’il est honnête et droit et que de nos jours, cela fait peur...
Il éclate les bars louches et les gens de la rue dansent.
Le public de TF1 des campings l'acclame comme le héros qu'il est...
Kick est une vraie Pop-Star, et beaucoup donneraient leur couille gauche pour être a sa place, mais ils le
laissent crever dans le caniveau parce qu ils sont jaloux de lui!
Et ça craint!
Cher!
Parler "entre amis" le langage de l’âme, du cœur et de la chair, ça les fait chier!
Et "Le Roi va chier tout les jours" disent nos amis Italiens...
Un artiste Pop, ça a besoin de bouffer!
Si d'aventure l'aventure de le voir en chair et en os vous tente faites lui signe!
Si vous êtes cool, il vous fera un prix.
Les vrais baladins, de ceux qui ne seront jamais le bouffon d'aucun roi, y'en reste plus guère!
En ce moment c'est comme la guerre , non?
Achetez son disque, Motherfuckers!
@mour
Le Vicomte
"The only questions worth asking today are whether
humans are going to have any emotions tomorrow,
and what the quality of life will be if the answer is no."
Lester Bangs
(Les seules questions qui valent le coup d’être posées aujourd'hui sont de savoir si les humains
auront encore des émotions demain, et quelle sera la qualité de notre vie, si la réponse est non.)
Bio de Strychnine:
Réunis en 1976, arrogants et sectaires, ils vivent dans les vieux
quartiers de Bordeaux: les répétitions dégénèrent en exhibitions dans
leur cave de la rue Buhan, le " local ".
En août 77, le groupe s'impose sur la scène du Festival punk de Mont-
de-Marsan en compagnie des "Clash" et autres "Damned" !…
Strychnine n'aura qu'un idéal: se défouler en public!
Pendant quatre ans, sillonnant la France dans un corbillard racheté à
bas prix, ils multiplient les concerts partout où c'est alors possible,
avec la même fureur intégriste.
Après un premier simple autoproduit (78), le " Suspect "
( " je suis jeune et je t'emmerde ") dont la pochette est confectionné
dans du sac poubelle, le groupe commet l'erreur de jeunesse de signer
pour une major.
Il enregistre l'album " Jeux cruels " (80).
Strychnine se trouve coupé de son public potentiel malgré un pouvoir
scénique unanimement reconnu et la fascination pour des groupes tels
que "Stooges" et "New York Dolls".
C'est après l'enregistrement du 2ème album " Je veux " et avant qu'il
ne soit dans les bacs que le groupe décide de s'autodétruire en beauté.
Un soir de janvier 82, dans leur salle fétiche du Grand Parc pleine pour
l'occasion, les 3 Strychnine rescapés joueront …3 morceaux, avant de
s'acharner sur la batterie et les amplis…Long live Rock'n'Roll !
"Génération vaincue": une des premières composition du groupe (77),
titre fétiche, fera jusqu'à la fin l'ouverture de tous les concerts de
Strychnine.
in "Bordeaux Rock"
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